Un rapport sur la saison estivale 2018/2019 a été présenté la semaine dernière aux élus de l'Assemblée populaire de la wilaya de Aïn Témouchent réunis en plénière en présence du wali et des membres de l'exécutif. Ce document élaboré par la commission du tourisme et de l'industrie artisanale a en préambule présenté la situation monographique de la wilaya. Sa côte est longue de 80 km, 9 communes côtières, 29 plages dont 18 autorisées a la baignade et deux ports de pêche (Benisaf et Bouzedjar). A travers les visites effectuées sur les plages, il a été relevé les remarques suivantes : le réseau routier menant aux plages est dans un très bon état, 17 plages étaient approvisionnées en eau potable sauf celle de Sbiat, une nette amélioration des structures d'accueil qui s'est renforcée par l'ouverture de trois hôtels nouveaux de qualité : Caraïbes à Terga, Madrid et El Mokhtar à Benisaf, persistance du commerce anarchique, éclairage disponible dans la plupart des plages, balissage de sécurité appliqué et aucune intoxication alimentaire ni épidémique n'a été enregistrée. Les eaux balnéaires dans les plages de Terga, Sidi Djelloul et El ward ont été décriées par les estivants. Cette commission a salué la décision des pouvoirs publics de concéder aux opérateurs touristiques les activités liées au solarium. Revenant aux activités des différents secteurs, les statistiques montrent. 3 951 interventions effectuées par les agents de contrôle de la Direction du commerce à l'échelle du marché et 2 279 autres interventions de lutte contre les maladies transmissibles par l'eau ou l'animal. Le bilan saisonnier de la direction de la Protection civile fait ressortir 13 646 interventions des agents de la Protection civile, 12 527 sauvées d'une réelle noyade, 812 secourues sur le lieu, 298 transférées aux centres de santé malheureusement dont deux personnes ont péri par noyade dont l'une dans une plage autorisée à Rechgoun 1. Le nombre d'estivants est arrêté à 12 286 000 personnes. Les autres directions ont participé par leurs activités respectives : plusieurs soirées artistiques ont été animées par le secteur de la culture sur les plages et les places publiques dans les communes en plus de l'activité cinéma plage à Terga. Le secteur de le jeunesse et des sports a organisé des tournois de jeu de boules, de football inter-quartiers, encadrement des centres de colonie de vacances et l'ouverture des maisons de jeunes aux jeunes venus de plusieurs régions du pays. La direction des transports a alloué 372 autorisations de transport des voyageurs vers l' horizon bleu. Celle de la santé n'pas chômé car ses agents étaient quotidiennement sur le terrain pour le contrôle bactériologique et physiologique des eaux de baignade et le contrôle d'hygiènes et sanitaire dans les centres de colonie de vacances et la prise de toutes les précautions pour éviter les MTH. Et en dernier point, citons les activités de la conservation des forêts qui s'est manifestée dans 118 interventions. Parmi les points noirs signalés, le non-respect de la gratuité d'accès aux plages, les concessionnaires n'ont pas respecté les cahiers des charges et ils ont squatté la plupart de la superficie des plages, gestion anarchique des parkings, mauvais état des parasols et cherté de leur location, la pollution des oueds, rejet des eaux usées dans la mer et autres anomalies liées au civisme et à la morale. Certes les pouvoirs publics ont beaucoup dépensé depuis la préparation de la saison estivale jusqu'à sa fin. Probablement, la trésorerie publique pourrait estimer cette forte dépense. Malheureusement, à l'ère de la commune économique, ni le wali ni le directeur du tourisme n'ont répondu à une question élémentaire : quelles sont les recettes récoltées en contrepartie ?