Malgré un ralentissement de la croissance économique, l'Algérie déploie des efforts dans certains secteurs tangibles, pour diminuer l'influence en baisse, de la rente pétrolière, sur les déficits publics. Il est vrai que la dette intérieure de notre pays obtenue sous forme d'emprunts par la Banque d'Algérie, exceptionnellement et durant une période fixée à cinq années, permettant au Trésor public d'acheter auprès de l'Institution monétaire des titres pour couvrir les dépenses retenues dans le cadre des financements du Trésor, pareillement au financement de la dette publique interne, ainsi qu'au financement du Fond national d'investissement (FNI), qui doit soutenir les réformes structurelles, économiques et budgétaires, reste comme toutes les dettes remboursables à échéance échue. Selon la loi, et plus particulièrement l'article 45 bis de la loi sur la monnaie et le crédit, ces opérations doivent être réalisées dans un délai maximum de 5 ans, ce qui donne un laps de temps suffisant pour les autorités et les opérateurs économiques de se préparer à substituer à la rente pétrolière, des valeurs exportables pour aménager une économie de croissance hors hydrocarbures. Cette rénovatrice politique implique des aménagements dans la macroéconomie algérienne, et devrait être un instrument privilégié pour lutter contre le chômage. Outre les matières premières classiquement retenues dans la nomenclature des produits exportables, l'Algérie vient de rendre publique, d'ores et déjà, ses ambitions dans le domaine des exportations de très importantes quantités de clinker fabriquées par la cimenterie Cilas de Biskra, et de rendre public l'arrêt des importations de carburant, notamment pour le parc automobile et des machines-outils, ce qui représentera assurément un soulagement très important pour les réserves de change, pareillement à ces défis de minimiser la dépendance aux importations, un travail de fond se fait dans d'autres secteurs pour encourager les exportations. C'est ainsi que nous apprenons que le secteur agricole a envoyé une délégation conduite par le secrétaire général du ministère du Commerce, Cherif Omari, au Salon international de l'Agriculture de Paris qui vient d'ouvrir, depuis hier, ses portes, et qui se prolongera jusqu'au 3 mars. 30 opérateurs économiques occupent une large superficie pour sonder le marché français, pareillement le marché européen dans la perspective de parvenir à nouer des partenariats, et de commercialisations pour exporter leurs produits, ce qui ne sera pas une expédition facile dans un continent qui a basé ses performances productives sur une politique de surconsommation et sur une lutte concurrentielle féroce. Malgré l'adversité, somme toute normale, et la complexité face à la concurrence étrangère, le ministère du Commerce a salué, dans son communiqué, «la participation réussi de l'Algérie au Salon international de l'agro-alimentaire «Gulfood 2019» tenu du 17 au 21 février à Dubaï (Emirats Arabes Unis) qui a été couronnée par la signature de six accords d'exportation dans une première étape, avant la signature dans les prochains jours de plusieurs autres accords».