A l'occasion du 8e de finale aller de la Ligue des Champions remporté sur la pelouse de l'Ajax Amsterdam (1-2), Sergio Ramos a écopé d'un carton jaune volontaire pour disputer d'éventuels quarts de finale sans la menace d'une suspension. Problème, l'UEFA n'a pas fait de sentiment et a décidé d'allonger la sanction du défenseur central du Real Madrid. «C'était quelque chose que j'avais à l'esprit. Et vu le résultat, je mentirais si je disais non. Ce n'est pas pour sous-estimer l'adversaire, mais il faut parfois prendre des décisions difficiles dans le football. On était à la 88e minute et j'ai décidé de le faire. Je manquerai le retour et je supporterai mon équipe depuis les tribunes.» Trop confiant, Sergio Ramos (32 ans) ? Visiblement oui… A l'issue de la victoire sur l'Ajax Amsterdam (1-2), le 13 février, lors du 8e de finale aller de la Ligue des Champions, le défenseur central du Real Madrid a avoué avoir pris un carton jaune volontaire pour manquer la manche retour. Deux matchs de suspension pour Ramos Problème, l'UEFA n'a pas du tout apprécié cette ruse du capitaine de la Maison Blanche. Au lendemain de la partie, l'instance continentale avait décidé d'ouvrir une enquête à l'encontre du champion du monde 2010 pour savoir, si oui ou non, ce dernier devait être sanctionné plus durement. Sans surprise, l'autorité européenne n'a pas fait de cadeau à Ramos. En effet, celle-ci a décidé d'infliger deux matchs de suspension au solide roc madrilène pour ce comportement jugé inapproprié. Une peine similaire à celle écopée par l'ailier de Porto, Jesus Corona, qui avait usé du même stratagème pour manquer le dernier match de poules. Le Real handicapé lors d'un éventuel quart Pour Ramos, c'est forcément un gros coup dur. Pas au mieux ces dernières semaines, le Merengue va donc manquer la manche retour contre le club néerlandais, prévue le 5 mars, ainsi qu'un éventuel quart de finale aller, en cas de qualification. Une très mauvaise nouvelle pour le Real, qui n'avait pas besoin de ça pour tenter de défendre sa triple couronne, plus en danger que jamais au vu de sa forme actuelle...