L'arbitre international algérien, Mehdi Abid Charef n'est pas sorti de l'auberge. Le match aller de la finale de la Ligue des champions d'Afrique Ahly du Caire - Espérance de Tunis (3-1), qu'il a dirigé en Egypte, lui colle toujours à la peau. Du moins, la CAF le garde toujours dans son rétroviseur. Une manière propre à Ahmed Ahmed, qui semble vouloir le priver de toutes compétitions africaines, et ce, malgré les preuves qui militent en sa faveur dont celles de la Vidéo Assistance Référée (VAR) qui lui donne raison, approuvée d'ailleurs par la commission de cette CAF. Aujourd'hui, Abid Charef, l'arbitre international algérien est en train de sombrer. Il appelle la Fédération algérienne de football, pour le sauver des griffes de la Confédération africaine de football. Des voix font rappeler que l'instance nationale ne peut rien faire pour lui, puisque impuissante dans l'enceinte de la CAF. Il est seul à se battre, contre un géant qui l'avait accusé publiquement de corruption lors de la finale aller de la Ligue des champions Ahly du Caire (Egypte)-Espérance de Tunis (Tunisie). Tout semble croire, que ce qui a été normalement traité donc bouclé garderait encore quelques traces de vengeances. L'isolement de Abdi Charef est dû à sa non sélection parmi les arbitres FIFA sélectionnés en prévision du Mondial Qatar 2022. Notre confrère, d'El Watan avait alerté dans son édition du 8 janvier d'une possible thèse du complot contre Abid Charef. La gorge profonde révèle : «Une source proche des décideurs de la Confédération a alerté Mehdi Abid Charef sur la conspiration qui se trame contre lui pour l'écarter définitivement de la course à la Coupe du monde Qatar 2022». Ce n'est pas faux, la CAF qui regarde d'un œil vicieux l'Algérie, vient de frapper fort sur l'avenir de l'arbitre international Abid. Ceci n'est pas étonnant, puisque d'autres dispositions seront prises pour que le football algérien soit soumis à des tests qui le freineraient dans son développement. Il n'est pas question aujourd'hui de parler que du cas de Abid, puisque Ahmed Ahmed n'est pas sain avec la FAF. D'ailleurs, à chaque occasion où il est question d'Algérie, il affiche une tête qui en dit long...» En janvier 2019, il n'a pas manqué de s'en prendre à un journaliste de la Radio nationale, en marge des CAF Awards, à Dakar, pour lui avoir posé la question sur le peu de pays africains capables d'accueillir une CAN à 24 équipes. Le Malgache s'est alors emporté demandant du respect et clamant sa fierté d'être africain. Il est allé un peu fort en répondant à notre confrère qu'il pensait «parce que vous êtes un peu blanc». Et pourtant, le journal électronique CAMFoot du 22 août 2017 écrivait : «L'Afrique du football a porté à sa tête un homme qui a notamment été cité dans de diverses affaires touchant le Qatargate. Il a reconnu, alors qu'il était encore un des dirigeants du football de son pays, à avoir pour ainsi dire bénéficié des largesses du Qatar. Des courriels mis à jour par le journal anglais Sunday Times attestent effectivement que Ahmad Ahmad a demandé aux Qataris de lui verser de l'argent. On parle même de l'utilisation de son compte bancaire personnel». Le dossier Abid Charef ne peut, devant l'absence d'un représentant au sein de cette institution, bénéficier d'une couverture qui puisse lui permettre de continuer à sillonner les terrains de football africain, bien qu'il soit démontré, par la CAF, qu'il est un Monsieur Propre, mais «le président de la CAF a une dent contre lui». Il s'est rangé derrière des parties des membres de l'arbitre zambien, «lui aussi accusé de corruption lors du match Espérance de Tunis-Primero Agosto en demi-finale retour de la Ligue des champions 2018. Il a été désigné comme 4e arbitre pour la Supercoupe de la CAF, ES Tunis-Raja de Casablanca, le 29 mars 2019 à Doha.» Incontestablement, l'arbitre algérien, Mehdi Abid Charef a bel et bien été victime d'un complot avec deux objectifs. Le premier était de le charger gravement pour ternir son image, et par là même, préparer l'opinion pour sa mise à l'écart. Reste maintenant à connaître la réaction de la FAF sur ce dossier qui semble «séduire» la CAF, pour mettre un terme à l'activité sportive de Abid Charef.