La deuxième session de l'examen professionnel de promotion au grade de professeur principal et de professeur formateur dans les trois cycles d'enseignement est prévue le 16 mars prochain. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la radio algérienne, l'Inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Nedjadi Messaguem a informé que cette session sera ouverte pour les candidats qui ont échoué leur premier examen tenu la mi-janvier. «Dans le cadre d'accorder une seconde chance aux candidats qui n'ont pas obtenus leur examen, le ministère de l'Education a demandé à la Fonction publique une deuxième session», a-t-il ajouté, tout en précisant que hormis ces candidats, dont les absents qui figurent sur les listes du 1er concours, personne n'ouvre droit à passer ce concours. M. Messaguem a informé que dans le cadre de ce concours, 9 000 places sont à pourvoir par les 45 000 candidats aux postes de professeur principal et professeur formateur lors de la 2ème session du concours de recrutement, le 16 mars prochain. Selon lui, l'Office national des Examens et concours (Onec) a prévu à l'intention des concurrents «le même dispositif de contrôle et de transparence» que celui destiné aux élèves des différents cycles éducatifs. «Aucune personne n'y interfère», a-t-il insisté, à ce propos, notant que les sujets d'examens sont «d'ordre professionnel», à savoir inhérent à la didactique, avant de soutenir qu'eu égard à leurs «missions spécifiques», la formation des professeurs formateurs est évaluée à chaque fin de cycle à travers un dispositif «permanent» de suivi, impliquant des experts internationaux, faisant savoir que, jusque-là, plus de 2000 professeurs formateurs ont été formés avec des «compétences avérées». Ceci, dans la perspective de «l'école de qualité» envisagée par le secteur à l'horizon 2030 et pour laquelle des «plans intermédiaires» sont mis en place, a-t-il poursuivi, affichant son «satisfécit» quant à la cadence du 1er trimestre et réitérant la volonté de son département à poursuivre «l'allégement» des programmes scolaires. L'hôte de la radio a, en outre, affirmé que le calendrier des examens de fin d'année, dont celui du baccalauréat, est «ficelé» : «La machine est bien rodée, nous serons au rendez-vous», a-t-il insisté, se défendant que les résultats obtenus ces dernières années dans les différents paliers de l'éducation soient «dopés» par l'Onec, les commissions en charge d'élaborer les sujets ayant «un protocole très serré et ne recevant aucune directive pour tempérer les sujets». Sur les 3 dernières années, les indicateurs ce sont stabilisés, a-t-il argumenté, précisant que 79 à 81 % des élèves du primaire ont obtenu leurs moyennes, de même pour 70 à 75 % des collégiens et pour quelques 53 % des postulants au baccalauréat. Des taux «très significatifs prédisant les résultats avec une majoration de 5 à 10 %», a-t-il commenté.