Mohamed Raouraoua vice-président de l'Union arabe de football (UAFA) a pris goût, et en a pris le pli au sein de l'instance de l'Union arabe. «Ex-puissant président de la FAF de son temps. Les archives, si elles venaient à être consultées, révéleront des traces qui n'honorent pas beaucoup de personnes ayant fait ses beaux jours». Depuis son élection à l'UAFA, monsieur Raouraoua oublie vite ses paires, auxquels il leur doit respect et reconnaissance en tant que tel. Le communiqué de la Fédération algérienne de football aurait pu avoir une autre connotation vis-à-vis de ce monsieur, qui ne cesse de rappeler, à qui veut bien l'entendre, qu'il est fier d'être Algérien. Ce jour, le 17 avril dernier à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, et selon la FAF, Raouraoua avait manqué de finesse et surtout de subtilité des détails. Le communiqué de ce 20 avril de l'instance fédérale (quelle coïncidence !) expose au grand jour «le comportement inélégant et pitoyable» du vice-président de l'Union arabe (UAFA) Mohamed Raouraoua. Ce dernier a refusé de serrer la main au membre du Bureau fédéral, Amar Bahloul. Ce qui était difficile à réaliser et que personne n'a fait illusion, mais cette image ne peut échapper aux regards des experts qui surtout ne peuvent s'en river de commenter ce refus, au moment où l'Algérie livre une bataille sans précédent pour rehausser son image à l'internationale. Un Algérien, vice-président de l'UAFA de surcroît refusant de serrer la main à un Algérien. «Un incident a émaillé les travaux de l'assemblée générale ordinaire de l'UAFA le 17 avril dernier à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis quand le vice-président de cette instance, l'Algérien Mohamed Raouraoua a refusé de serrer la main que lui a poliment tendue Amar Bahloul, représentant de la FAF à ces travaux. Un comportement inélégant et pitoyable qui déshonore le poste de responsabilité de vice-président qu'exerce cette personne au sein de l'UAFA», a indiqué l'instance fédérale dans un communiqué publié sur son site officiel. «Connu pour sa sagesse et son sang-froid, Amar Bahloul n'a pas voulu répliquer à cette provocation pour ne pas ternir l'image de l'Algérie dans un pays étranger et en présence des personnalités sportives du monde arabe», poursuit la FAF, qualifiant cet acte de «scandaleux et dégradant». Ceux qui le connaissent bien savent à quel haut niveau il poussait d'un côté la discrétion hermétique et l'exigence totale, avec ces maîtres «l'Algérie où l'Algérien ne peut admettre de pareilles situations notamment lorsqu'elle provient d'un Algérien». Le choix est clair et les situations des uns et des autres se mettent en évidence pour se positionner sur un espace qu'il croit occuper encore longtemps sans salir son étiquette. La FAF, de par son statut de pays membre, a exigé de l'UAFA que Raouaroua «présente des excuses, et souhaite qu'à l'avenir ses représentants, et dans le cadre de leurs missions au sein de cette instance, aient droit à plus d'égard et de considération». Un fait qui marquera tous les sportifs algériens, voire plus.