Déjà très en retard, les élections des nouveaux membres de la Chambre Algérienne du Commerce et d'Industrie (CACI) devraient être organisées, sauf imprévu, le 15 juin prochain. Bon nombre d'opérateurs économiques issus de diverses activités commerciales ou industrielles et remplissant les critères de candidatures, se préparent déjà à cette échéance. A l'image du président de la CCI Seybouse Annaba Mansouri Farid Riad. Il compte sur le soutien de l'actuel président de la CACI sortant Laïd Benamor pour se présenter en vainqueur devant l'urne. Il faut préciser que depuis le début du mois de février 2019 coïncidant avec les bouleversements politiques, économiques et sociaux, ce dernier n'a plus donné signe de vie. Comme Ali Haddad, Il faut savoir que Laïd Benamor et le PDG du groupe Benamor, président de la CACI et vice-président du Forum des Chefs d'Entreprise (FCE). Avant de démissionner pour prétendument soutenir le hirak, il aurait appelé au changement du système de gestion du pays. Benamor aurait joué un rôle central au sein du club fermé des oligarques les plus influents en Algérie au cours de ces 10 dernières années. L'autre patron à s'être intéressé bien avant le hirak au partage du pouvoir économique, et social via le Forum des Chefs d'Entreprise (FCE) est la grand patron du groupe privé Ali Haddad « Entreprise des travaux Routiers, Hydrauliques et Bâtiments (ETRHB) ». Il est aussi spécialisé dans les travaux ferroviaires. Ali Haddad n'a pas eu le temps de prendre la fuite comme l'avaient fait avant lui plusieurs de ses partenaires dans le monde des affaires à commencer par son second à ce FCE. Bien qu'incarcéré à El Harrach, Ali Haddad continue de donner des ordres à ses effectifs chargés de gérer ses affaires. C'est dans ce sens qu'il a ordonné de mettre fin à sa participation financière via les actions à hauteur de 92% qu'il détient sur le capital de l'association sportive «USMA ». Ali Haddad dispose également d'une entreprise de traitement et/ou d'importation de diverses huiles industrielles et mécaniques dont le siège est Annaba. Ses représentants se sont rapprochés de la structure du ministère du commerce sise à Bouzered Hocine pour s'inquiéter sur la question d'une importation d'huiles pour véhicule à Annaba, sur le devenir de son entreprise à Berrahal dans la même wilaya. Cette bougeotte qui caractérise le milieu des affaires dans notre pays n'a pas laissé insensible la ministère de l'industrie et des mines. Particulièrement en cette période non seulement de hirak, mais aussi de grosses manipulations des chefs d'entreprise. S'ils ne sont pas intéressés par le siège de président de la CACI, les manipulateurs se bousculent déjà au portillon de cette institution Ce qui a certainement imposé à la ministre de l'industrie et des mines Djamila Tamazirt, de provoquer une réunion au siège de son institution à laquelle ont pris part les cadres de son secteur. C'était ce dernier jeudi à Alger. Selon des sources que nous n'avons malheureusement pas pu vérifier, le service communication de ce ministère étant inscrit aux abonnés absents, la ministre n'aurait pas laissé passer pareille opportunité pour appeler tout un chacun responsable à'assurer, chacun en ce qui le concerne, pleinement son rôle au profit du développement des entreprises algériennes. C'est justement cet aspect qui est dévolu à tous. Il est dit qu'outre des questions liées à la restructuration et au fonctionnement de l'Institution, il sera également question de l'organisation efficiente et transparente des élections des membres du bureau exétif de la CACI. D'où l'effervescence qui depuis quelques jours gagne le milieu des diverses organisations professionnelles. Contactés, les gérants de plusieurs d'entre-elles ont exprimé leurs souhaits quant à l'élaboration de nouveaux textes adaptés aux réalités du terrain. C'est sur autre aspect que s'est attardée la ministre en affirmant : «Il est clair que beaucoup de chantiers ont été réalisés par le secteur de l'industrie et des mines et je compte sur votre collaboration pour poursuivre les efforts fournis depuis ces dernières années», a-t-elle déclaré à l'adresse des cadres du ministère. Elle a ajouté que l'industrie était «le poumon» de l'économie nationale et qu'elle ne ménagerait aucun effort pour mobiliser les capacités internes et externes afin de faire aboutir tous les projets du secteur. Rien ne dit que son message est passé du côté des membres de la CACI pratiquement inactifs depuis au moins une année.