Un nombre de 4 000 détenus participent à l'examen du BEM cette année, selon les données du ministère de la tutelle. L'objectif est de d'encourager leur réinsertion et de réintégration dans la société. Ils bénéficient des mêmes conditions de passage des examens. Une période soutenue par une série de mesures visant à assurer un bon déroulement des épreuves, notamment, garantir la sécurité des candidats à l'intérieur et à l'extérieur des centres d'examens. Une procédure de routine que le ministère de l'Education a adopté depuis plusieurs années pour protéger les élèves contre toutes atteintes ou agressions durant cette période. Pour assurer cette mission, le ministère de la tutelle travaille de concert avec les services de la sûreté nationale et de la gendarmerie afin de sécuriser les centres d'examens. Chaque année, en cette période d'examen, des milliers d'agents de sont déployés à travers tout le territoire national. Ils procèdent à des contrôles de routines et de préventions à chaque entrée de centre d'examen et interviennent en cas d'incident perturbateur. Pour rappel, dans l'objectif de sécuriser les 11.937 centres d'examens de fin d'année des trois cycles (primaire, moyen et secondaire) pour l'année scolaire 2019-2020, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mobilisé 62.714 agents à l'échelle nationale. Ils sont déployés particulièrement au niveau des périmètres extérieurs de ces centres. En plus de surveiller les centres d'examens, ils devront accompagner et sécuriser le transport des élèves ainsi que la distribution des sujets d'examen à travers tous les centres et l'acheminement des copies vers les centres de collecte. D'autre part un autre dispositif sécuritaire spécial doit être assuré par le Commandement de la Gendarmerie nationale pour encadrer le déroulement des examens. Ceci se fera à travers un Plan spécial applicable « au niveau des territoires de sa compétence et prévoyant tout autant l'escorte et la protection de l'opération de distribution des sujets d'examens, à partir des directions d'éducation jusqu'aux centres d'examens ainsi que la garantie de la protection et de l'escorte des sujets acheminés par avion et d'autres mesures d'accompagnement », selon le ministère. Contrairement aux idées reçues et qui ont semé le désarroi, l'inquiétude et la psychose en milieux des candidats, la mise en place des dispositifs sécuritaires de la police et de la gendarmerie, l'objectif n'est en loin pour contraindre les élèves mais pour garantir leur sécurité et assurer un climat plus serein et calme.