Huit édifices de l'architecte américain, dont le plus connu, le musée Guggenheim à New York, viennent d'être sélectionnés ce dimanche pour leur «fort impact sur le développement de l'architecture moderne en Europe». Le musée Guggenheim à New York et sept autres édifices de l'Américain Frank Lloyd Wright, symboles de son «architecture organique», ont été inscrits dimanche au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco qui a salué leur «fort impact sur le développement de l'architecture moderne en Europe». Tous conçus et construits lors de la première moitié du 20e siècle aux États-Unis, ces bâtiments «témoignent de l'architecture organique élaborée par Wright, qui se caractérise notamment par un plan ouvert, un estompement des limites entre l'extérieur et l'intérieur et l'emploi inédit de matériaux tels que l'acier et le béton», souligne l'Unesco dans un communiqué. Avec ses célèbres courbes blanches, le musée Guggenheim de New York a été inauguré en 1959. Un créateur précurseur De l'Illinois à la Californie en passant par l'Arizona et le Wisconsin, la liste est complétée par sept autres bâtiments conçus pour être des logements privés (comme la «Maison sur la cascade» à Mill Run en Pennsylvanie), des «lieux de culte, de travail ou de loisirs». Ces œuvres «ont eu un fort impact sur le développement de l'architecture moderne en Europe», souligne l'Unesco. La diplomatie américaine s'est réjouie de l'inscription par l'Unesco d'un 24e site américain sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité, le premier dans la sphère de l'architecture. «Ces bâtiments montrent l'influence qu'a eue Wright sur la trajectoire de l'architecture dans le monde entier», a salué le département d'État dans un communiqué.