S'exprimant lors de l'ouverture des travaux de la première réunion du Bureau politique du FLN issu de la session ordinaire du Comité central (CC), le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Djemaï, a dénoncé lundi, l'exclusion de certains courants politiques des initiatives visant à sortir le pays de la crise, affirmant que le dialogue national «inclusif» était la seule solution pour atteindre cet objectif. Dans ce même contexte, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Djemaï a indiqué : « Ce type de politique a toujours été voué à l'échec dans les pays ayant traversé des crises». Ce dernier a néanmoins tenu à préciser qu'il ne parlait pas de son parti en particulier, soulignant que ce dernier «ne saurait être exclu eu égard à sa longue histoire militante». Pour le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Djemaï, «le patriotisme et le renoncement aux intérêts personnels et aux postes conjoncturels demeurent les seuls facteurs à même de permettre au pays de sortir de la difficile conjoncture que traverse le pays». Il a affirmé que sa formation politique «encourage toutes les initiatives quelle qu'en soit l'origine à condition qu'elles soient authentiques, inclusives et porteuses de solutions logiques et radicales». Quant à la situation interne du FLN, M. Djemaï a évoqué la question de hisser le nombre des membres de son bureau politique à 29, un nombre dépassant celui proposé au début des travaux du CC, précisant à ce propos que «les membres nouvellement inclus sont membres du CC et jouissent de la légitimité». Il a dénoncé, dans ce sens, «les complots internes qui utilisent les médias comme tribune». Dans le même sillage, M. Djemaï s'est montré «surpris» de la démission de Mohamed Alioui de la présidence du comité des sages et le retrait de Aabou Elfadl Baadji de son poste de consultant. «Il y a un protocole à suivre quand on choisit de se retirer pour une raison ou une autre, ils auraient pu me contacter directement au lieu de l'annoncer à travers les médias ou les réseaux sociaux», a-t-il noté. Par ailleurs, le SG du FLN s'est refusé à tout commentaire concernant l'implication des responsables des partis de l'ex-alliance présidentielle (RND, TAJ et MPA), dans des affaires de corruption, précisant que «l'Algérie a besoin de tous et nous tendons nos mains à toutes les obédiences politiques en vue de dialoguer pour surmonte cette conjoncture difficile que traverse le pays».