L'entraîneur Salem Laoufi a repris du service à l'ASM Oran après avoir songé à quitter cette formation de Ligue 2 de football à laquelle il prédit néanmoins une saison «très difficile», a-t-il dit. «J'ai réintégré l'équipe, actuellement en stage à Oran. Je ne pouvais pas l'abandonner dans cette conjoncture très difficile qu'elle traverse», a déclaré lundi le technicien oranais à l'APS. Salem Laoufi avait pris les commandes techniques des gars de «M'dina J'dida» lors des dernières journées de l'exercice passé, parvenant à leur éviter la relégation au troisième palier. Il a songé cependant à changer d'air à cause de la crise financière aiguë prévalant au club avant de revenir à de meilleurs sentiments. «L'ASMO est secouée par une crise financière qui risque de lui jouer un mauvais tour la saison à venir. Plusieurs joueurs ont quitté l'équipe à cause justement de cette situation alors qu'en revanche nous ne sommes jusque-là parvenus à engager qu'un seul élément», a encore précisé le même entraîneur. Il a reconnu au passage que son équipe est «très en retard» en matière de préparation de la nouvelle saison, car elle n'a repris que récemment l'entraînement, rendant encore complexe sa situation. «Il est clair qu'il nous sera très difficile de combler ce retard. Nous ne serons certainement pas prêts pour les premiers matchs du championnat dont le coup d'envoi est prévu pour la mi-août prochain», a-t-il d'ores et déjà prévenu. Avant quelques jours de la clôture du mercato, Salem Laoufi a informé qu'il tentait d'exploiter certaines pistes de joueurs n'ayant pas trouvé de club-preneur pour les faire venir à l'ASMO vu que la situation financière du club ne lui permet pas de tabler sur des recrues de qualité. Outre ces démêlées financières ayant obligé la direction locale de la jeunesse et des sports à intervenir pour prendre en charge les frais du regroupement que le deuxième club phare de la capitale de l'Ouest effectue actuellement au niveau de l'un des hôtels de la ville, le flou persiste également au niveau administratif. La démission du président du Conseil d'administration, Mohamed El Morro, déposée il y a quelque temps, n'a toujours pas été approuvée par l'assemblée générale des actionnaires qui ne parviennent pas à se réunir, rappelle-t-on.