Ce qui n'était qu'une rumeur est devenu réalité. Les joueurs de l'ASMO ont refusé de prendre part à la séance d'entraînement hier matin au stade Habib Bouakeul. Ainsi donc, les joueurs asémistes, qui se sont présentés en tenue civile, ont mis à exécution leur menace de grève pour réclamer le paiement des arriérés de leurs salaires et primes de matchs. Cette information nous a été confirmée par un dirigeant du club présent sur les lieux. Ayant eu vent de la décision des joueurs, le président du CSA, Baghor Merouane, est intervenu pour débloquer la situation en chargeant Lahouari Benamar, le responsable des U 21, de transmettre un message aux joueurs afin de les convaincre de mettre terme à cette grève. Notre source affirme que le président du CSA s'est engagé à régulariser la situation financière dans un délai précis. Pour en savoir plus sur les démarches entreprises, nous avons essayé de contacter le président du CSA et l'ex-principal bailleur de fonds, Mohamed Saâdoun, mais ils étaient injoignables. Selon notre source, les joueurs ont exigé le paiement des quatre primes de matches, en attendant la régularisation de leurs salaires impayés. Il est toujours utile de préciser qu'il a été convenu de déléguer trois ou quatre représentants des joueurs ainsi que l'entraîneur Salem Laoufi pour tenir une réunion avec le président du CSA/ASMO afin de trouver une issue, à un moment où l'ASMO a un match très difficile à négocier à Skikda face à la JSMS. Après l'intervention de Lahouari Benamar et Larbi Oumamar, appelé en urgence, il semblerait que les joueurs sont revenus à de meilleurs sentiments en attendant la rencontre avec Baghor Merouane. Cette situation plonge l'équipe asémiste dans la crise, et cela pourrait se répercuter négativement sur le parcours de l'équipe en championnat où elle n'est pas à l'abri d'une mauvaise surprise. Dans ce même ordre d'idées, les dirigeants souhaitent le retour aux affaires du club de Mohamed Saadoun «Moumouh» et du président du CSA d'autant plus le premier, qui a quitté le club juste à la fin de la saison précédente, a promis de revenir dans les prochains jours aux affaires de l'équipe mais, «sous certaines conditions», nous a-t-on dit. En somme, pour une première tentative de réconciliation, les dirigeants ont réussi à convaincre les joueurs qui ont repris le travail avec, tout de même, une heure de retard, tout en leur promettant la régularisation de leurs dus dans les plus brefs délais.