Le prix du panier de quatorze pétroles brut, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a reculé de 1,99 dollars pour finir à 63,54 dollars le baril jeudi, contre 65,53 dollars le baril mercredi. Selon la dernière information de l'Organisation pétrolière sur son site, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) qui est introduit en 2005, comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). Selon la même source, les cours du pétrole souffraient jeudi dernier de la vigueur du dollar, au lendemain de la baisse des taux annoncés par la Réserve fédérale américaine (Fed) associée à un discours prudent sur l'avenir de la politique monétaire. Quand à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, dont c'est le premier jour d'utilisation, perdait cents à 64,39 dollars. Pour New York, le baril de WTI pour livraison en septembre valait 57,85 dollars, soit 73 cents de moins qu'à la clôture de mercredi. « Le dollar a commencé à se renforcer mercredi et les marchés d'actions et le pétrole ont fondu », a précisé Tamas Varga analyste. Une faiblesse «qui continuait de se faire sentir jeudi», a-t-il continué. L'or noir étant libellé en dollars, une hausse du billet vert le rend plus onéreux pour les investisseurs utilisant d'autres devises. Il y a lieu de rappeler que l'Opep et ses dix partenaires ont décidé, début juillet, de prolonger leur accord de réduction de la production pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet afin de soutenir les cours de l'or noir sur le marché mondial. L'Organisation avait décidé, en décembre 2018, avec dix autres pays producteurs non-Opep, la Russie à leur tête, d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils/jour à partir du 1er janvier 2019, pour une période de six mois, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l'Opep et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep.