L'Aïd El Adha a commencé dimanche matin, au plan officiel, par la prière de l'Aïd el-Adha à la Grande mosquée d'Alger, accomplie par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, parmi de nombreux fidèles dans un climat de piété et de sérénité. Le président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, des membres du Gouvernement, ainsi que des membres du corps diplomatique musulman accrédité à Alger ont également accompli la prière aux côtés du chef de l'Etat. Abdelkader Bensalah a reçu ensuite les vœux des hauts responsables du pays, des membres du corps diplomatique musulman accrédité à Alger et de nombreux citoyens qui étaient présents à la mosquée. Dans son prêche, l'imam a insisté sur la nécessité du dialogue en tant que moyen pour préserver l'unité du pays, sa sécurité et sa stabilité. Cette année, l'Aïd El-Adha a bénéficié d'un bon calendrier avec quatre jours de repos. Conséquence : tout le monde a pu aller passer l'Aïd dans une ambiance familiale loin des vicissitudes de la ville et de la vie professionnelle. A ce propos, il faut saluer les corps professionnels qui ont assuré des permanences pour que les Algériens soient en sécurité et ne manquent de rien durant les deux jours de fête. La capitale, particulièrement le centre-ville, a donné l'image d'une ville morte d'autant plus que la température très élevée n'était pas pour encourager les ballades dans la rue ni la farniente sur les terrasses de café, au demeurant très rares à être ouverts. Le deuxième jour de l'Aïd, sur le littoral, le rush des jeunes vers les plages a montré que la tournée traditionnelle des visites familiales a été laissée au soin des adultes et des parents. Les jeunes ont choisi de passer le 2ème jour d'un Aïd à profiter des bienfaits de la mer, calme ce jour-là. Les mauvaises nouvelles, sont venues de Mina (Arabie Saoudite) où deux hadjis algériens ont rendu l'âme dimanche soir selon le chef de la délégation consulaire algérienne, cité par l'APS. A noter que le nombre des hadjis jusque-là décédés aux Lieux Saints s'élève à six pèlerins. Par ailleurs, concernant les hadjis égarés, le chef de la délégation de la Protection civile, le colonel Brahimi Belkacem a affirmé que «le nombre s'élève à 115 pèlerins qui ont été retrouvés et orientés vers leurs camps». Et d'ajouter que «sept hadjis se sont égarés durant les dernières 24 heures à Mina n'ont pas été encore retrouvés». Le chef de la section rites relevant de la brigade de la Protection civile, le colonel Moulay Khelifa, a fait état de la mobilisation de 70 agents de la Protection civile pour retrouver les hadjis égarés.