La 7e réunion annuelle des centres de catégorie 2 activant dans le domaine du patrimoine culturel immatériel et placés sous l'égide de l'Unesco s'est ouverte lundi au musée national des Beaux-arts à Alger avec la participation de représentants des sept centres régionaux. Cette réunion, organisée par le Centre régional d'Alger pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (Crespiaf), en collaboration avec l'Unesco, rassemble les centres équivalents basés en Chine, Japon, Corée du Sud, Iran, Bulgarie et Pérou. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassan Rabehi a réaffirmé, lundi à Alger, «l'engagement de l'Algérie au respect de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel». «L'Algérie, premier pays à avoir ratifié la convention, accorde un grand intérêt à son patrimoine culturel à travers son interaction positive avec les conventions internationales, d'autant qu'elle est engagée à respecter tous les éléments de ladite convention sur les plans politique, artistique et financier», a déclaré M. Rabehi qui a reçu le Secrétaire à la Convention, Tim Curtis au siège du ministère de la Culture, en marge de sa participation à la 7e réunion annuelle des centres régionaux activant dans le domaine du patrimoine culturel immatériel. Concernant la tenue à Alger de la 7e réunion annuelle des centres régionaux activant dans le domaine du patrimoine culturel immatériel, le ministre a estimé que «cette rencontre est une opportunité pour l'échange d'expertises et se veut une continuité de précédentes rencontres à l'instar de celles tenues en 2015 et 2019». «L'Algérie est un grand pays, riche d'un patrimoine culturel très intéressant qui jouit de la reconnaissance des pays et des organisations concernés par la sauvegarde du patrimoine», a-t-il soutenu, ajoutant que «l'Algérie s'apprête à obtenir une reconnaissance supplémentaire d'autres éléments de son patrimoine immatériel». Réaffirmant l'attachement de l'Algérie à la démarche «d'instruction de la société pour lui faire connaitre les potentialités culturelles du pays», et à «l'aide des pays africains dans le domaine culturel», M. Rabehi a souligné l'impératif de promouvoir la culture pour le rapprochement et la connaissance entre peuples et, partant, l'instauration de la sécurité et de la paix. Représentant la directrice générale de l'Unesco, Tim Curtis, Chef de l'entité du patrimoine vivant de l'Unesco et secrétaire à la convention de 2003, a exprimé «sa gratitude aux autorités algériennes pour avoir soutenu le Crespiaf» et pour l'organisation de cette «première réunion sur le continent africain». Il a également relevé les efforts déployés par l'Algérie pour la mise en oeuvre de la convention de 2003 pour la sauvegarde du culturel immatériel, qu'elle a été la première à ratifier. Pour Tim Curtis cette réunion est une occasion de pour présenter les récents développements de la vie de la convention et pour examiner les différents sujets intéressants son application quotidienne ainsi que la collaboration entre les centres. L'Algérie abrite, les 2 et 3 septembre, la 7e réunion annuelle des centres de catégorie 2 activant dans le domaine du patrimoine culturel immatériel, sous l'égide de l'Unesco. Adoptée par la Conférence générale de l'Unesco le 17 octobre 2003 et entrée en vigueur en 2006, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel vise la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le respect du patrimoine culturel immatériel des communautés, des groupes et des individus concernés et la sensibilisation aux niveaux local, national et international à l'importance de ce patrimoine.