La présence des observateurs internationaux à l'élection présidentielle du jeudi 12 décembre 2019 relève des prérogatives de l'Autorité nationale en charge des élections, qui est indépendante dans ses décisions, a fait remarquer, mardi, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabehi, en s'adressant à la presse, en marge de l'installation officielle des membres du jury du prix du président de la République du journaliste professionnel, qui en est à sa cinquième édition. Ceci «reflète, a-t-il ajouté, la bonne volonté de l'Etat à répondre à toutes les revendications du peuple». Il estime que l'élection présidentielle, prévue le 12 décembre prochain, est «le vœu de la majorité des Algériens», étant donné que "c'est la voie salutaire" pour permettre au pays de consolider «sa stabilité et sa sécurité et de réunir les conditions de son développement au mieux des intérêts de notre peuple». Hassan Rabehi a indiqué que les journalistes des secteurs public et privé ont «contribué à la sensibilisation à l'impératif d'aller sans délai vers une élection présidentielle démocratique dans l'intérêt suprême du pays et à l'importance du dialogue national», en mettant en avant ses nombreuses vertus. Il a estimé que la compétition ouverte aux journalistes professionnels des différents médias réaffirmera leur engagement "constant" à l'égard des questions nationales et leur accompagnement des aspirations du peuple, relevant que les contributions des journalistes, de par le haut niveau de professionnalisme atteint, «hisseront le niveau de la compétition soumise à l'évaluation des membres du jury». Cette opération «incitera davantage le journaliste professionnel à poursuivre sa mission, notamment en prévision de l'échéance présidentielle du 12 décembre», qui exige «la conjugaison des efforts de tous les citoyens pour garantir le droit des prochaines générations à la stabilité et au développement dans divers domaines», a-t-il souligné, ajoutant que «le journaliste algérien veillera à faire aboutir cette démarche pour parachever l'accompagnement du processus de dialogue, particulièrement lors des étapes phares de l'histoire de la nation». Evoquant la mission des membres du jury, le ministre a précisé qu'elle revêt «une importance particulière» vu qu'elle coïncide avec «la conjoncture cruciale» que traverse l'Algérie pour amorcer une nouvelle ère permettant une rupture radicale avec des dépassements qui auraient pu provoquer une fitna dans le pays, n'était-ce la providence divine, la vigilance et les sacrifices de tous les fidèles, avec à leur tête les forces de l'Armée nationale populaire (ANP)». «Les premiers jalons de cette nouvelle ère ont été instaurés en adoptant le dialogue, en tant que moyen civilisé de débat et de proposition positive autour des priorités imminentes de la nation, particulièrement l'organisation de l'élection présidentielle en décembre prochain pour trouver une issue à la crise que les ennemis de l'Algérie veulent faire perdurer», a ajouté Hassane Rabehi. Le ministre a évoqué le rôle de l'ANP et sa contribution significative ainsi que son accompagnement aux revendications du peuple algérien. Hassane Rabehi a salué également la contribution de l'Instance nationale du dialogue et de la médiation (INDM) qui a conduit à l'élaboration des textes qui constituent l'assise sur laquelle vont se dérouler ces élections et qui «vont consacrer les principes de la démocratie et de la participation du citoyen, non seulement à la promotion de son pays mais aussi à en construire l'avenir». Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a souligné que les professionnels des médias publics et privés contribuent à sensibiliser le public à l'importance du dialogue national et à la nécessité d'aller aux élections présidentielles démocratiques, dans l'intérêt de la nation. Hassane Rabhi a fait observer que «la famille de la presse n'avait pas tardé à s'acquitter de son devoir national et professionnel d'assurer la couverture et le suivi nécessaires des événements dans cette circonstance sensible de l'histoire de notre chère patrie». Interrogé sur les conditions d'exercice de leur métier, il a indiqué que son département s'attelait à la préparation d'un ensemble de textes pour permettre aux journalistes d'accomplir convenablement leur métier et de consacrer leurs pleins droits.