La Chambre de commerce et d'industrie de la wilaya de Aïn Témouchent (CCI/Sufat) organise du 15 au 30 de ce mois des portes ouvertes au sein de son siège à Aïn Témouchent afin d'informer le grand public sur les différentes formations disponibles pour l'année 2019/20. Pour cette nouvelle année, la Chambre a ouvert deux nouvelles spécialités, Master en finances islamiques et technicien en installation des panneaux solaires. Selon son directeur, M. Hakimi Miloud, la Chambre a lancé des formations très demandées dans le marché de l'emploi. Elle a donné des chances opportunes à tous les jeunes possédant un niveau d'instruction au moins de 4e année moyenne. En effet, elle a formé 398 vendeurs dans les officines pharmaceutiques, 116 assistants médicaux, 153 laborantins, et la qualification de 548 autres stagiaires pour des entreprises petites et moyennes. Plus de 200 stagiaires formés par la CCI sont embauchés dans les pharmacies et les laboratoires privés. Plusieurs conventions ont été signées avec l'université de Aïn Té mouchent, l'Établissement Benzeredjeb et l'Institut de tourisme en Tunisie. Conformément à une convention signée avec le ministère des Transports, cette Chambre a également formé 400 chauffeurs pour l'obtention du brevet professionnel de transport de marchandises, voyageurs et de produits dangereux. Seule la CCI/Sufat possède l'autorisation de formation en transport de produits dangereux. Et avec le centre universitaire, elle octroie des formations post-graduées pour les cadres gestionnaires des entreprises. Au sujet des autres formations, la Chambre a lancé des formations d'apprentissage des langues telles que l'italien, l'anglais, l'espagnol, l'allemand et le chinois. Cette dernière langue est convoitée par les opérateurs économiques qui voyagent pour affaires en Chine. Au sujet de la formation paramédicale, le directeur a affirmé que le dossier d'agrément est déposé au niveau du ministère de la Santé et de la Population. Le local est prêt et l'on attend ce document administratif. A toute fin utile, cette Chambre s'est forgé une réputation à l'échelle régionale car, en outre des témouc hentois, les stagiaires affluent de plusieurs wilayas environnantes. A chaque rentrée sociale, on observe un engouement des jeunes des deux genres à l'apprentissage d'une fonction répondant à la demande du marché local.