L'intérêt accordé aux enfants «constitue un investissement sûr dans l'avenir du pays », c'est ce qu'a déclaré, hier, le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Hassan Rabehi, qui a mis l'accent sur la nécessité d'impliquer tout le monde dans «une action complémentaire et une grande mobilisation des ressources humaines et matérielles». En marge de la tenue de la 4ème session de formation au profit des membres du réseau des journalistes algériens pour le renforcement des droits de l'Enfant, le ministre a déclaré qu'«accorder un intérêt soutenu au présent de l'enfant algérien constitue un investissement sûr dans l'avenir du pays». Il a, de ce fait, appelé à l'implication de tout le monde dans «une action complémentaire, un effort soutenu et une grande mobilisation de ressources humaines qualifiées et de moyens matériels à même de promouvoir les droits de l'Enfant dans tous les domaines et de le prémunir contre l'aliénation et l'effacement». L'Algérie, a-t-il souligné «accorde, depuis le recouvrement de la souveraineté nationale, une importance particulière aux questions de l'enfant qui constitue une priorité dans les choix de l'Etat, à travers les différentes politiques adoptées, fondées sur l'accès de l'enfant à ses droits notamment à la sécurité et à une vie digne et heureuse». Il a, d'autre part, précisé que que l'attention accordée à l'enfant «s'illustre à travers les différentes politiques adoptées basées sur le principe de l'enseignement gratuit et obligatoire et de l'accès aux soins de santé, outre les services de solidarité au profit de certaines catégories d'enfants». L'intérêt accordé aux enfants, a ajouté le ministre, «n'est pas fortuit mais plutôt une conviction ancrée chez l'Etat, concrétisée par des programmes qui traduisent les engagements consacrés par notre pays dans le système législatif national et ceux adoptés en vertu des chartes régionales et internationales inhérentes à l'enfant». Dans le même sillage, Rabehi a rappelé que le système législatif «s'est consolidé dernièrement par la promulgation de la loi relative à la protection de l'enfant et la loi fixant les conditions et les modalités d'organisation et de fonctionnement de l'Organe national de la protection et de la promotion de l'Enfance (ONPPE)». «Le monde de l'enfant dont notre pays œuvre, en permanence, à son développement, est un monde prometteur et sensible qui exige de nous tous qu'on le traite (l'enfant) avec amour et respect, en prenant compte de son intelligence inné, son immense capacité de compréhension et son interaction avec l'environnement aussi bien interne qu'externe», a-t-il soutenu. «Nos enfants sont confrontés quotidiennement à une invasion technologique impressionnante et une profusion des médias audiovisuels et électroniques, devenant ainsi l'une des catégories les plus ciblées par cette activité, étant l'un des facteurs d'orientation, d'éducation et de construction de la personnalité de l'enfant dès son tendre âge», a affirmé le porte-parole du gouvernement. Dans ce contexte, le ministre a estimé qu'il était impératif, pour les personnes concernées par le monde de l'enfance, d'actualiser leurs connaissances en permanence et d'acquérir les compétences requises en vue d'attirer l'attention de l'enfant et de forger sa personnalité de façon saine et correcte, afin de renforcer son sentiment d'attachement à l'identité nationale et développer chez lui l'esprit d'ouverture sur l'autre avec modération et respect.