La révision de la règle 49/51 régissant les investissements étrangers en Algérie, a été fortement soutenue par les participants aux travaux de la 5ème édition de l'université d'été du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE), tenue avant hier à Alger. Pour sa part, le président du FCE, M.Sami Agli, a assuré lors d'une conférence de presse tenue en marge de cet évènement, que « son organisation plaidait depuis 2009 pour la révision de cette règle qui freine les investissements étrangers ». Il a noté ainsi que « le FCE considère que c'est aux partenaires de gérer leurs relations et le partage des actions, sauf lorsqu'il s'agit des secteurs stratégiques, dont la règle reste toujours en vigueur». «L'Etat algérien n'a pas le droit d'intervenir entre les partenaires nationaux et étrangers», a-t-il ajouté. Selon le même responsable, le climat économique pour cette conjoncture nécessite, plus que jamais, une réflexion sérieuse en veillant à examiner toutes les alternatives et les solutions adéquates pour assurer une relance sûre et durable de l'économie nationale. La levée des contraintes énoncées dans le cadre de la règle 51/49 % devrait améliorer l'attractivité de l'économie nationale, a-t-il encore estimé. Pour ce qui est des autres nouvelles propositions du Projet de Loi de Finances 2020, le premier responsable du FCE a prévenu que toute augmentation d'impôts en ce moment est «un message négatif» pour les investisseurs et pour l'économie nationale d'une manière générale. En revanche, il a révélé que le FCE n'a pas obtenu la version finale de la loi sur les hydrocarbures, en ajoutant que le «FCE rendra publiques ses observations, notamment dupoint de vue fiscal et économique ». Concernant l'impôt sur la fortune proposé également dans ce projet de loi, M. Agli a répondu que « le FCE était pour le partage, mais ce partage doit se faire au moment opportun, car à présent les entreprises vivent des difficultés financières qui ne leur permet même pas de payer leurs employés». « L'économie va mal et aucun secteur n'a été épargné par la crise que traverser le pays », a-t-il indiqué. Le forum propose un programme alternant entre les enjeux stratégiques de l'économie et des questions liées à la conjoncture actuelle que traverse le pays et les défis qu'elle impose aux entreprises nationales. La 5ème édition de l'université d'été du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE), a connu la participation de plus de 300 invités, des chefs d'entreprises, des experts et des médias.