En quête de nouvelles alternatives face aux hésitations des étrangers d'investir en Algérie, le gouvernement revoit ses prérogatives et promeut le partenariat national à travers la révision du code de l'investissement afin de booster la production locale et créer une synergie multisectorielle entre les secteurs productifs, à haute valeur ajoutée. C'est ce qui explique les différentes collaborations et signatures de partenariats entre les différentes entreprises nationales, publiques ou privées. La signature de la convention-cadre entre les deux groupes publics Sonelgaz et Imetal, était un engagement proportionnel, mais également, un défi pour valoriser la production locale et réduire la dépendance du pays à l'importation. Cette initiative s'inscrit dans la dynamique du développement de l'économie de proximité et du capital social, et surtout promouvoir la capacité de compétitivité des entreprises nationales. Le gouvernement est-il en train de revoir sa vision et d'abandonner son laxisme pour encourager la concurrence entre les entreprises locales. Investir mutuellement permettrait aux deux sociétés de promouvoir un secteur qui demeure stabilisé et qui recours à chaque fois à l'expertise étrangère, coûteuse et peu rentable. «La signature de la convention-cadre entre Sonelgaz et Imetal répond à la volonté de favoriser le recours, en priorité, à l'outil national de production, lorsque celui-ci est en mesure de répondre aux besoins de leurs filiales respectives», a indiqué le P-dg d'Imetal, Tarik Bouslama qui a évoqué, en dépit des pressions que subit l'entreprise, une opportunité afin d'encourager l'investissement, la production et l'industrie du montage en Algérie tout en arrimant quantité et qualité. C'est un projet qui devrait «entrer en vigueur dès la signature de la convention afin d'accélérer le processus de production et enregistrer des résultats probant sur le marché», a soutenu, le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab qui a exhorté les deux signataires de la convention de tenir compte de la situation actuelle du pays et contribuer à l'émancipation du secteur industriel qui fonctionne au ralenti depuis des années. Tous ces partenariats sont des attributions et des engagments à respecter pour sortir de la dépendance internationale à travers l'examen et la mise en œuvre de mécanismes de coordination important qui esquissent sur des résultats et des rendements, prolifiques pour le pays et surtout, une opportunité pour l'enrichissement du pays, générer de la devise et surtout, pour la création de l'emploi. Ce sont les objectifs à moyen et à long termes attendus de ce type de partenariat. Il encourage toute initiative de partenariat entre tous les secteurs confondus, que ce soit public ou privé, tant que la vision et l'objectif est commun. La cérémonie de signature de cette convention a été une occasion pour répondre aux questions des médias qui se sont interrogés particulièrement sur la viabilité de ce projet à considérer l'état financier des deux entreprises qui font face à des difficultés financières incessantes. Pour le P-dg de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, «Le partenariat n'est pas un vain mot pour Sonelgaz» et le développement et la diversification des activités de son groupe en partenariat avec Imetal permettrait de gagner une marge de manœuvre et augmenter le capital humain et financier des deux partenaires qui assumeront à eux seul la tâche de répondre aux besoins locaux en la matière et même prévoir exporter le surplus vers les pays voisins et même franchir les frontières africaines. Corroborant ainsi les propos du ministre de la tutelle qui a «demandé à surmonter les difficultés à travers le travail et éviter les préjugés». Quant à la révision des tarifs de l'énergie suite à sa déclaration sur l'éventualité d'importer du gaz d'ici 2030, le ministre a invoqué le gaspillage et la croissance de la consommation des ménages et a appelé à la rationalisation de cette consommation afin de préserver cette ressource et se diriger vers l'énergie alternative, le renouvelable. Il a cité à cet effet plusieurs exemples, en exprimant la disposition de son département à soutenir toute initiative de partenariat et toute synergie s'étalant sur des résultats propices à l'économie du pays qui est à un tournant décisif de son histoire.