Le solaire, une énergie propre «Ce plan d'investissements sur 10 ans est prévu pour réaliser tous nos projets d'investissements, dont 380 mds DA au titre de l'exercice 2019.» «Le Groupe Sonelgaz prévoit d'investir un montant de plus de 2 400 milliards de dinars (mds DA) à l'horizon 2028», a indiqué hier à Alger son P-DG, Mohamed Arkab. «Ce plan d'investissements sur 10 ans est prévu pour réaliser tous nos projets d'investissements, dont 380 mds DA au titre de l'exercice 2019», a précisé Arkab en marge de la cérémonie de signature d'une convention-cadre entre Sonelgaz et le groupe public mécanique AGM. Selon lui, la Banque nationale d'Algérie (BNA) avait accordé au Groupe plusieurs crédits à long terme, accompagnés d'avantages, à l'effet de permettre à Sonelgaz de poursuivre ses investissements à l'horizon 2020. Les investissements de ce Groupe avaient atteint 311,5 mds DA en 2017 contre 26,96 mds DA en 2000. Cette annonce vient s'ajouter au prochain lancement de la production de 50 mégawatts d'énergie électrique en hybride dans le sud du pays, selon une technologie qui associe énergies renouvelables (solaire, éolienne) et combustible fossile, sera lancée prochainement dans le sud du pays, a révélé lundi le P-DG de Sktm (Sharikat Kahraba wa Takat Moutajadida), une filiale de Sonelgaz chargée des énergies renouvelables. Chahar Boulakhras a affirmé que ces nouveaux projets de valorisation énergétique solaire et éolienne pour la production de l'électricité dans le sud du pays visent à réduire la dépendance des centrales électriques du Sud de l'énergie fossile et le coût du transport de cette énergie, ainsi que la mise à la disposition du citoyen des zones les plus reculées du pays de l'énergie électrique. La réduction de la consommation de gasoil des turbines et des générateurs de production d'électricité conventionnelle, contribue à diminuer l'émission de gaz à effet de serre et la pollution, a expliqué le P-DG de Sktm. Afin de réduire le nombre des centrales électriques à gasoil, «un appel d'offres a été lancé pour la réalisation et l'équipement en panneaux solaires de ces centrales de production d'énergie à base de combustible fossile», a fait savoir le même responsable. La production énergétique en Algérie provient à 70% des centrales alimentées par les gaz et gasoil et 30% d'énergies propres et renouvelables. Il signalera que l'Algérie s'est fixée pour objectif de réduire et inverser graduellement cette tendance par des actions concrètes basées sur le développement à grande échelle des énergies renouvelables. Il a également indiqué que l'Etat favorise la production nationale et l'intégration du produit local dans la fabrication des panneaux et autres installations photovoltaïques et, partant, de souligner: «Notre défi actuel est d'assurer la maintenance et la réparation du matériel et sensibiliser aux bonnes pratiques de pérennisation des projets par leur appropriation par les populations locales.» Sktm, dont le siège social est à Ghardaïa, a été créée en 2012 afin de prendre en charge la production d'électricité conventionnelle pour les réseaux isolés du Sud et des énergies renouvelables dans tout le pays.