L'ancien envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, l'Américain Christopher Ross, a entamé hier une visite aux camps des réfugiés sahraouis, a-t-on appris de sources concordantes. L'ancien médiateur, est accompagné d'une importante délégation de l'université de Princeton de New Jersey (Etats-Unis), composée de plusieurs professeurs et académiciens. Au menu de ce déplacement inopiné pour s'enquérir de la situation des réfugiés sahraouis, figure des rencontres avec le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, ainsi qu'avec les deux ministres, de la Défense et des Affaires étrangères, et des représentants de la société civile sahraouie. La visite de l'ancien diplomate américain vise à renforcer les relations étroites qu'il a entretenues avec le peuple sahraoui et à lui apporter un soutien dans sa quête d'indépendance. Christopher Ross, 76 ans, a quitté son poste d'envoyé personnel en 2017, après huit ans passés à tenter de remettre le processus de l'ONU sur les rails. Avant sa démission, le Maroc avait tenté de le pousser à la sortie en 2012 et l'avait par la suite déclaré "persona non grata" dans les territoires sahraouis occupés. Son départ marquait l'échec des Nations unies à faire avancer ce conflit vieux de plusieurs décennies vers un dénouement. Minurso : le représentant du Polisario s'entretient avec l'ambassadeur sud-africain à l'ONU Le représentant du Front Polisario à l'ONU, Sidi Omar, s'est entretenu lundi dernier à New York avec l'ambassadeur sud-africain auprès des Nations unies, Jerry Matjila. L'entretien a porté sur le mandat de la Minurso que le Conseil de sécurité, s'apprête à renouveler, a tweeté Sidi Omar. Le diplomate sahraoui a fait part durant cette entrevue de la position sahraouie sur ce dossier. Le Conseil de sécurité se réunira aujourd'hui pour proroger le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. La délégation américaine à l'ONU, porte-plume des résolutions sur le Sahara occidental, a suggéré de renouveler le mandat de la mission onusienne d'une année, alors qu'elle avait auparavant appuyé des prorogations de six mois afin de faire pression sur les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, pour revenir à la table des négociations. Washington semble accorder le temps qu'il faut au prochain envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour remettre le processus de paix sur les rails.