Les responsables des médias nationaux audiovisuels, de la presse écrite et électronique, ont signé hier samedi la Charte d'éthique des pratiques électorales, élaborée par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) et destinée aux différents acteurs participant au processus électoral. Conformément à cette charte, ils doivent s'engager, entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, des dates d'inscription de recours sur les listes électorales, informer les électeurs sur les programmes des candidats aux élections et à assurer une couverture globale, équilibrée et objective durant toutes les phases de l'opération électorale, de manière impartiale et sans aucune discrimination entre les candidats. Dans ce sens, les différents médias nationaux ont mobilisé tous les moyens humains et matériels nécessaires pour assurer une large couverture de la campagne électorale en prévision de la Présidentielle du 12 décembre prochain, dont le lancement est prévu aujourd'hui, dimanche jusqu'au 8 décembre, mettant en lice les cinq candidats : le président du parti Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaid ; le président du Mouvement el-Bina, Abdelkader Bengrina ; le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi ; le président du parti Talaie el Hourriyet, Ali Benflis et le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune. De son côté, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a appelé aussi toutes les parties, les candidats et les acteurs du secteur de l'information à respecter les lois et les règles déontologiques et juridiques pour «contribuer à la réussite de la campagne électorale et convaincre l'électeur avec un programme électoral à même d'amener le citoyen à voter et à élire un président de la République». L'ARAV prévoit également une coordination avec l'ANIE pour assurer la «répartition équitable» de l'accès des candidats aux médias audiovisuels nationaux. Il y a quelques jours, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabehi a mis en garde contre les dangers des réseaux sociaux devenus «un terreau fertile pour les fake news», et a appelé les journalistes à la vigilance pour éviter de tomber dans ce piège. Il a dénoncé «les ennemis du peuple algérien qui exploitent ces réseaux, dans des tentatives vaines et désespérées, pour semer la fitna et attenter aux institutions de la République, à leur tête l'institution de l'Armée nationale populaire (ANP), protectrice de la souveraineté et de l'unité territoriale» qui a soutenu, sans aucune hésitation, «les choix du peuple pour une élection présidentielle démocratique, libre et transparente».