Un groupe parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui a été créé à Tokyo (Japon), sous le nom «des députés japonais pour le Sahara occidental», dans le but de sensibiliser à la cause sahraouie dans le pays et faire connaître le combat du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance. Ce groupe est initié par trois parlementaires japonais, principalement M. Hiroshi Hase, ancien ministre de l'Education et organisateur en chef des Jeux olympiques de Tokyo 2020, qui est également le secrétaire général adjoint du Parti libéral démocrate au pouvoir, M. Hiroyuki Yoshiie, ancien vice-président, ministre de l'Education et vice - ministre de la Justice (Parti libéral démocrate) et M. Mito Kakizawa, indépendant membre du Congrès, qui a visité les camps de réfugiés en janvier 2015. La réunion qui s'est tenue dans la salle des parlementaires à Tokyo, a vu la participation de 10 députés de différents partis et 6 officiers représentant le ministère japonais des Affaires étrangères, qui ont assisté en tant qu'observateurs, principalement le directeur de la première section de l'Afrique, le vice-directeur de la première section de l'Afrique, chef de la coopération humanitaire internationale, vice-président en chef de l'IHC, directeur en chef de la première section du Moyen-Orient et examinateur en chef du Moyen-Orient, spécialement au Maghreb. Au cours des discussions qui ont marqué l'événement, le président de «l'Association des députés japonais pour le Sahara occidental», M. Hiroshi Hase, a interrogé les représentants du ministère japonais des Affaires étrangères sur les relations du Japon avec le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Chose surprenante, souligne l'agence de presse sahraouie SPS, les responsables du ministère ont reconnu qu'ils obtenaient en effet toutes les informations sur le conflit sahraoui des autorités d'occupation marocaines, ce qui a été jugé très inapproprié par les parlementaires japonais. A la fin de l'événement, ce groupe parlementaire et l'association des journalistes japonais pour le Sahara occidental, représenté par Hirata Itsuku, espéraient voir le peuple du Sahara occidental jouir de leur droit à l'autodétermination, tout en exprimant leur engagement à travailler au Japon pour faire connaître ce dernier cas de décolonisation en Afrique. Juin dernier, une association de solidarité avec le peuple sahraoui a été créée à Tokyo. Composée d'universitaires, de journalistes et de membres d'ONG, l'Association des amis du peuple sahraoui, a pour objectif de «dénoncer la situation détériorée des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental ainsi que le pillage de ses richesses par l'occupant marocain». L'association tente à travers ses activités politiques au Japon d'obtenir l'appui du gouvernement nippon dans le but de trouver une solution juste et définitive au conflit sahraoui.