Le ministre du Commerce, Kamel Rezig a insisté, avant-hier jeudi à Alger, sur la nécessité de développer les moyens de transport, terrestre et maritime notamment, à travers les réseaux de transport ferroviaire, qui doivent, a indiqué un communiqué du ministère, s'étendre jusqu'aux postes frontaliers et moderniser leurs prestations. S'exprimant lors d'une réunion de coordination consacrée à l'examen de la problématique relative à l'exportation des produits algériens à l'étranger dans son volet logistique et aux opérations de transport des biens et des marchandises vers les wilayas du Sud et frontalières qu'il a présidé, M. Rezig a affirmé que le ministère du Commerce œuvrerait, en collaboration avec le ministère du Transport et des Travaux publics, à atteindre l'objectif primordial de la multiplication des exportations. Le ministre du Commerce a, à l'occasion, assuré qu'il ne ménagera aucun effort pour trouver les solutions à même d'aplanir les difficultés techniques auxquelles font face les exportateurs, à travers, poursuit le communiqué du département de Kamel Rezig, l'appui et l'orientation des opérateurs économiques afin de conforter la place de nos produits locaux sur les marchés extérieurs, outre la prise de plusieurs mesures incitatives, dont un système de remboursement des coûts de transport interne et externe sur la base de mécanismes étudiés. «Le relèvement de la part des exportations hors-hydrocarbures est une priorité et tous les moyens nécessaires pour remporter le pari de la promotion et de la diversification des exportations seront mis en place, avec la participation de toutes les parties concernées par cette opération», a assuré le ministre. La réunion, qui s'est déroulée en présence du ministre délégué chargé du commerce extérieur, Aissa Bekkai, s'inscrit, rappelle-t-on, dans le cadre d'une série de rencontres présidées par le ministre avec les différents acteurs du secteur, conformément à une nouvelle stratégie visant la promotion du commerce extérieur. La rencontre a également porté sur le manque des plateformes logistiques, particulièrement au niveau des postes frontaliers, ce qui contraint la majorité des opérateurs économiques à recourir au fret aérien, ajoute le communiqué. Étaient présents à cette réunion, le directeur général du Groupe public de logistique et de transport de marchandises «Logitrans», le directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et les représentants de la Société nationale du transport maritime (SNTM) et la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN), lesquels ont présenté un exposé exhaustif sur leurs entreprises et leurs missions. Ils ont abordé ensuite les problèmes auxquels font face les sociétés de transport, notamment les coûts élevés du transport de marchandises à l'exportation, empêchant ainsi que le produit national soit concurrentiel au niveau des marchés extérieurs. Sur un autre registre, le ministre du Commerce a appelé, en marge d'une réunion qu'il a présidée sur les investisseurs algériens à l'étranger en sus de l'encouragement de l'investissement en Algérie, la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI) en France, à une promotion optimale des mesures incitatives prises par le gouvernement algérien pour le développement de l'économie nationale. «La priorité est accordée à la communauté algérienne établie à l'étranger pour investir en Algérie», a indiqué un communiqué du ministère, rendu public à l'issue de l'audience qu'il a accordée à Alger, en compagnie de M. Bekkai Aïssa, ministre délégué chargé du commerce extérieur, à une délégation de la CACI-France, conduite par Kaci Aït Ali. Une rencontre au cours de laquelle, a précisé le communiqué, M. Rezig a évoqué les mesures incitatives prises dans le cadre de la Loi des finances (LF 2020), qui accorde une importance majeure à l'investissement dans le Grand Sud et les zones frontalières.