Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présidé hier une réunion du Conseil des ministres. L'ordre du jour de la réunion a porté sur l'examen de dossiers relatifs aux secteurs de l'Education nationale, de la Formation et de l'Enseignement professionnels et de la micro entreprise, des startup et de l'économie de la connaissance. Il a été également question de l'examen de la problématique de la sécurité routière et de l'adoption d'un plan d'urgence pour la relance du développement local dans les régions montagneuses, les Hauts-Plateaux, le Sud et les régions périphériques des grandes villes, notamment en matière d'alimentation en eau potable (AEP), d'approvisionnement en électricité, de raccordement au gaz, de structures scolaires et de transport. Le plan d'urgence porte également sur la mise en place de mécanismes de solidarité de proximité. Concernant l'épidémie du virus Corona, le président de la République a ordonné le renforcement des mesures préventives dans tous les points d'entrée du pays pour éviter la propagation du virus Corona. Parmi les conclusions de la réunion, l'accent a été mis par le Président Tebboune sur la nécessité de maintenir l'école à l'écart de la politique, d'interdire les réunions non pédagogiques dans les écoles, de ne pas modifier les programmes au cours de cette année pour éviter tout déséquilibre dans le processus pédagogique et d'inclure la numérisation dans le primaire. Le chef de l'Etat a ordonné que des repas chauds soient servis aux élèves dans les cantines scolaires particulièrement en saison hivernale. A propos de la problématique de la sécurité routière, rappelons que le Président Abdelmadjid Tebboune avait chargé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de tenir un Conseil interministériel consacré exclusivement à l'examen du fléau des accidents de la route. Il s'agit également de proposer des mesures susceptibles de mettre fin à ces catastrophes, qui ont pris des proportions inacceptables et intolérables, avec la hausse constante et préoccupante de sinistres sur nos routes, occasionnant des pertes humaines et matérielles et impactant la santé publiques et l'intégrité du citoyen. Le Conseil des ministres a tenu sa réunion périodique, hier lundi 3 février au lieu de dimanche 2 février, en raison de la visite du président de la République tunisienne effectuée le même jour à Alger. Il s'agit de la troisième réunion du Conseil des ministres présidée par le Président Abdelmadjid Tebboune. Lors du premier Conseil des ministres tenu il y a à peu près un mois, juste après l'annonce de la composante du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le Président Tebboune avait instruit les membres du Gouvernement d'être à l'écoute des préoccupations et besoins des citoyens en adoptant le dialogue et la concertation, et de veiller scrupuleusement à demeurer au service de l'Etat et du peuple. Le président de la République avait donné des instructions concernant le plan de travail du gouvernement et défini une feuille de route pour chaque ministre. Au cours de la deuxième réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée samedi 18 janvier, le Président Abdelmadjid Tebboune, s'adressant aux ministres, avait ordonné la rupture avec les pratiques du passé. «Il est essentiel, pour la crédibilité de l'Etat et des institutions publiques que les engagements pris soient honorés car c'est la condition sine qua non du rétablissement du lien de confiance entre l'Etat et le citoyen», avait-il déclaré. Le président de la République avait alors insisté sur l'impératif de hiérarchiser les priorités en fonction de nos capacités financières et matérielles en établissant un calendrier précis de mise en œuvre. Le chef de l'Etat avait ordonné l'élaboration d'un programme urgent pour les startup et les petites et moyennes entreprises (PME), notamment la création d'un Fonds spécial ou une banque destinée à leur financement. Il avait également ordonné l'organisation d'Assises nationales avec la participation des compétences nationales, à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Il avait chargé le Premier ministre d'élaborer un mécanisme pour le suivi de l'opération de numérisation des institutions de l'Etat. Le Président Tebboune avait également exhorté le Gouvernement à accélérer le processus d'élaboration du Plan d'action, en veillant à assurer la «cohérence d'ensemble des actions» de l'exécutif.