C'est parti pour de nouvelles et profondes perturbations créées autour de la gestion du complexe sidérurgique El Hadjar filiale du groupe Sider. L'on avait cru, pourtant, que pour cette année 2020, tout est parti pour atteindre le pic de production des 800.000 tonnes/an. A l'écoute de la position de la P-DG du groupe Imital représentée par Lakhdar Ouchich celle du désormais ex-PDG de l'entreprise Sider Chems Eddine Maatalah qui a été relevé de ses fonctions après une multitude d'acrobaties et du SG du syndicat de l'entreprise Sider, on est en droit d'affirmer le contraire. D'autant qu'à la veille de la reprise des activités de production avec la remise en marche du Haut-Fourneau et de la dizaine d'autres unités, on est en droit d'affirmer que celle-ci n'est pas pour demain. Ce que semble vouloir confirmer, du reste, le refus du président du groupe Sider Lakhdar Ouchich. Ce faisant, ce dernier qui semble privilégier des sources d'informations à d'autres, s'est mis en porte-à-faux finalement. Malgré nos multiples tentatives, ce dernier s'est refusé à toute déclaration. Ce qui n'a pas été le cas du côté de Chems Eddine Maatalah. Contacté téléphoniquement, ce dernier s'est dit surpris d'entendre pareille information. D'autant qu'elle a été mise en circulation par des individus, qu'il s'est refusé à citer, intéressés par la déstabilisation du complexe sidérurgique El Hadjar. «Ce qui surprend davantage c'est qu'elle ait été mise en circulation durant la période de confinement, que je suis toujours à mon poste directorial de P-DG du complexe Sider, qu'il n'y est eu aucune réunion d'AGO et que je suis en train de préparer la reprise de travail dans toutes les unités», a indiqué Maatalah. Il révèle par ailleurs, se préparer à rendre des comptes aux membres de l'Assemblée Générale Extraordinaire appelés à se réunir le 30 juin 2020. Ce qui fait ressortir que l'information est une tentative de manipulation. Elle va dans le sens d'une action politique proches de Baha Eddine Tliba le député depuis plusieurs mois incarcéré pour divers actes d'atteinte à la sécurité de l'Etat. Dans le lot, il y a aussi certains habitués des actions de déstabilisation de tout ce qui peut enclencher la relance de l'économie nationale. D'autant que dans l'information que ces habitués font circuler, il est fait référence à 1.400 milliards DA engagés dans des dépenses qui restent à prouver. En tout état de cause, le même P-DG du complexe El Hadjar souligne qu'il s'agit bien de tentative de manipulation dans la gestion du complexe. Il précise qu'il ne voit aucun obstacle à sa reprise de fonctions pour relancer la production du fer et de l'acier. «Rien ne s'opposerait à la reprise de la production aussitôt achevée la période de confinement. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y pas de contre-ordre écrit ou verbal de remise en production pour peu que celle-ci soit ordonnée» a précisé le P-DG de l'entreprise Sider. Ce qui ne semble pas être l'avis de Lakhdar Ouchich le P-DG du groupe Sider d'Annaba. Pourtant, apporter son soutien aux filiales sidérurgiques figure dans ses directives. Particulièrement en ce qui concerne le complexe d'El Hadjar avec pour objectif d'atteindre les objectifs de production escomptés. La mission lui est impartie en sa qualité d'ancien cadre au sein du groupe et spécialiste des activités des filiales de sidérurgie, à la tête du groupe Sider. Elle s'inscrit dans le cadre d'une série de mesures. Notamment, celles qui visent à assurer l'encadrement et l'accompagnement par des personnes expérimentées, dans le domaine de l'industrie sidérurgique du complexe Sider El Hadjar L'on avait même planifié de dépasser le seuil de 1.200.000 tonnes/an d'acier commercialisables et ce, dès «le début de l'année 2019». Cela n'a pas été le cas malheureusement. Malgré toutes les précautions prises pour éviter l'implication d'individus aux comportements préjudiciables à la production sidérurgique, le complexe El Hadjar est resté voué à toutes les manipulations. L'on avait pourtant cru avoir dépassé cette instabilité en 2018 lorsqu'après les travaux de réfection engagés par l'Etat, la production sidérurgique avait été estimée presque à 850.000 tonnes d'acier commercialisable. Les responsables de l'Etat avaient tout mis sur la deuxième partie du programme d'investissement et de réhabilitation du complexe. En cours de réalisation et portant sur le renouvellement et la modernisation des structures ainsi que les équipements de ses unités, le complexe devrait faire en sorte de satisfaire la demande nationale en produits sidérurgiques. Finalement, ce n'est que vers 13h30 et après une multitude d'acrobaties administratives et électorales entre membres d'une Assemblée Générale Extraordinaire que la décision a été prise. C'est ainsi que Labiod Djamila anciennement directrice des finances a été nommée Président du Conseil d'Administration et Ridha Belhani anciennement DG projet été nommé directeur général du complexe.