Le ministre Conseiller à la communication, Porte-parole officiel de la Présidence de la République, M. Belaïd Mohand Oussaïd est revenu, avant-hier lundi, à Alger, sur le lien du chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune avec le Parti du Front de libération nationale (FLN). Affirmant que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune est le Président de tous les Algériens et, par conséquent, il n'a de lien organique avec aucun parti politique agréé. «Le Chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune n'a de lien organique avec aucun parti politique agréé », a indiqué le ministre Conseiller à la Communication. Le Président de la République, a poursuivi le ministre Conseiller à la communication, Porte-parole officiel de la Présidence de la République, a gelé sa qualité de membre au Comité central du parti du FLN. « Comme chacun le sait, il ne s'est pas porté candidat au nom de ce parti à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019 », a-t-il poursuivi, en réponse à une question de l'agence officielle de presse, APS, sur la relation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec le parti du Front de libération Nationale (FLN). Le Porte-parole de la Présidence de la République a, en outre, affirmé que le Premier ministre, Abdelaziz Djerad avait, également, démissionné du parti du FLN plusieurs années avant sa désignation en qualité de Premier ministre. Samedi dernier, la majorité des membres du Comité central du Front de libération nationale (FLN), réunie au Centre international des Conférences (CIC) au Club des Pins (Alger), a plébiscité, Abou El Fadl Baadji, nouveau Secrétaire général du parti, à l'exception, a-t-on indiqué, de 11 membres. Cet avocat de formation, rappelle-t-on, avait occupé plusieurs postes au sein du parti, dont celui de membre du bureau politique. La réunion du Comité central tenue en présence de près de 368 membres est légale, avait-il affirmé à l'issue des travaux. Ce qui témoigne, avait-il observé, du sens de responsabilité des membres du Comité. «Le parti, fortement impacté par les crises, a rendez-vous avec plusieurs grands chantiers», avait-il dit, soulignant, au passage, l'impérative mobilisation de l'ensemble de la classe politique pour la défense de l'Etat et de ses institutions, qui appartiennent en fait au peuple algérien. Exprimant, à l'occasion, le vœu de voir laisser de côté l'idée de partis d'opposition et pro pouvoir. «Les programmes de tous les partis politiques tendent à arriver au pouvoir».