Initialement prévue le 22 novembre courant, en prenant en considération les impératifs liés à la réorganisation des cités universitaires et pour éviter la surcharge notamment au niveau des amphithéâtres et ce, au vu de la situation sanitaire due à la propagation de la Covid-19, la rentrée universitaire risque d'être reportée à une date ultérieure. Le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique examine, croit-on savoir, l'éventualité du report en raison du rebond de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), afin d'éviter la propagation de ce virus au sein de la communauté universitaire. Jeudi dernier, lors d'une réunion d'évaluation de l'état d'évolution de la situation épidémiologique et des derniers développements de la situation sanitaire, liée à la propagation de l'épidémie du Covid-19, présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, il a été relevé une évolution préoccupante de la situation épidémiologique. Marquée, a indiqué un communiqué des services du Premier ministère, essentiellement par une recrudescence du nombre de cas quotidiens de contamination, une augmentation du taux d'incidence dans certaines wilayas et une forte accélération de la circulation virale traduite par un taux élevé de positivité des prélèvements. Ce rebond de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), note la même source, trouve son explication dans le relâchement manifeste de la vigilance des citoyens, l'abandon des réflexes de prudence et le non-respect des gestes barrières, en particulier le port obligatoire du masque, le respect de la distanciation physique et l'hygiène des mains. «Les regroupements de toutes natures et la non-observance des protocoles sanitaires dans différents lieux, en particulier les moyens de transport, les commerces et les espaces publics ont été les principaux facteurs qui ont provoqué la résurgence de cas de clusters et favorisé la propagation rapide du virus», relève la même source. Faisant cas d'un plan d'action d'urgence pour contenir la propagation de l'épidémie du nouveau Coronavirus (Covid-19). En mettant l'accent, notamment, sur l'application rigoureuse des mesures coercitives réglementaires et sur la nécessité de doter les structures hospitalières de tous les moyens nécessaires. A la mi-octobre dernier, le taux d'infection qui a atteint en juillet dernier le pic des contaminations de 2%, 100.000 cas, puis a connu une sorte de stabilité en septembre dernier, en enregistrant moins d'un cas pour 100.000 habitants, était de 1,2% pour le même nombre de la population, avait révélé, jeudi le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie Covid-19, Dr Djamel Fourar. De son côté, le chef de Cabinet au ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Achour Boudjemaâ, a affirmé, jeudi dernier, que près de 51% des nouveaux bacheliers, session 2020, ont été orientés vers leur premier choix. Soit, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, 136.461 étudiants sur un total de 279.959 (51, 36 %).