La ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Houyam Ben Friha a affirmé dimanche à Alger l'engagement de son secteur à mettre en place les dispositifs nécessaires au respect du protocole sanitaire au sein des établissements de formation lors de la prochaine rentrée prévue pour le dimanche 20 décembre 2020. «Le secteur s'engage à mettre en place tous les dispositifs et mesures indispensables et nécessaires au respect strict et effectif du protocole sanitaire» au sein des établissements de formation pour se prémunir du coronavirus lors de la prochaine rentrée professionnelle, tels que le port de masques, la désinfection des matériels et le respect de la distanciation physique, a expliqué la ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une visite d'inspection à l'Institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) à El Harrach. Dans le même contexte, Mme Ben Friha a fait état de la création d'une commission de wilaya présidée par le directeur départemental de la formation professionnelle en charge du suivi du degré d'application de toutes ces mesures. Dans le cadre de la numérisation du secteur, la ministre a également fait part des inscriptions qui se sont déroulées sur la plateforme «Mihnati» lancée au titre de la rentrée 2020-2021 au profit des candidats à la formation. Toujours dans le registre des inscriptions, Mme Ben Friha a fait savoir qu'une cellule de suivi a été créée au niveau central à l'effet d'assister les établissements en difficultés, affirmant que «la numérisation du secteur est une option stratégique irrévocable». La plateforme numérique a pour vocation de faciliter la gestion, l'orientation et l'accompagnement des nouveaux inscrits durant leur parcours professionnel. Elle vient en complément à la deuxième plateforme dite «Takwini» réservée exclusivement aux formateurs auxquels elle propose les divers programmes et méthodes de formation pour garantir un enseignement de qualité. Dans un autre registre, la ministre a annoncé la mise en place de mécanismes pour rattraper le retard observé dans la soutenance des mémoires des apprentis en vue de leur permettre d'obtenir leur diplôme.