L'entraîneur du RC Relizane, Si Tahar Cherif El Ouezzani a réitéré, mardi, son appel en direction des services concernés pour renouveler la pelouse du stade Tahar-Zoughari, lieu de domiciliation de son équipe pensionnaire de la Ligue 1 de football, «devenue un véritable danger pour la santé des joueurs». «Nous attendons toujours que la pelouse soit changée. Des promesses ont été faites dans ce sens lors de l'intersaison, mais nous ne voyons encore rien venir. J'espère que les autorités concernées procèdent rapidement à la pose d'une nouvelle pelouse, car l'actuelle, qui date de plusieurs années, est en train de causer des blessures à répétition à nos joueurs et même ceux des équipes adverses», a déploré à l'APS, l'ex-coach du MC Oran. Le stade Tahar-Zoughari, d'une capacité d'accueil de plus de 20 000 places, est doté d'une pelouse en gazon synthétique de troisième génération, dont l'état s'est nettement dégradé. Cette infrastructure est dépourvue également d'éclairage, a-t-on indiqué. Par ailleurs, le coach du «Rapid» a estimé que son équipe, qui retrouve l'élite cette saison, «aurait pu mieux faire» après six journées de championnat au cours desquelles elle a récolté six points d'une victoire et trois nuls contre trois défaites. Les protégés de Cherif El Ouezzani restent aussi sur deux échecs de suite face au MC Alger à domicile et au MC Oran en déplacement, sur le même score (1-0). Revenant à ces deux rencontres, le champion d'Afrique avec la sélection algérienne en 1990 a estimé que les siens «ne méritaient pas de perdre, au vu de ce qu'ils ont montré sur le terrain lors des deux matches». Il s'est notamment plaint du «manque d'efficacité» de ses attaquants, dont la majorité évoluent pour la première fois en Ligue 1, a-t-il ajouté, promettant au passage de «réagir» dès la prochaine journée qui verra son équipe, 13e au classement, accueillir l'US Biskra, samedi pour le compte de la 7e journée.