On patauge dans la boue lorsque la pluie tombe, on est asphyxié durant la période de canicule, il n'y a ni gaz de ville, ni eau potable, l'assainissement laisse à désirer. Qu'a fait l'entreprise de gestion de la wilaya de Boumerdès à l'égard de ses honnêtes citoyens ? Et dire que le journal officiel de la République démocratique Algérienne du 6 mars 1984 fait à Alger et paraphé par le défunt Président Chadli Bendjedid et l'arrête inter-ministériel portant cahier des charges relatif à l'administration des zones industrielles paraphé également par le ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Abderahmanne Belayat et le ministre de l'Interieur et des Collectivités locales, en l'occurrence M'hamed Yala, ont arrêté en article premier que le cahier des charges type administration des zones industrielles prévu par les dispositions de l'article 4 du décret 84-55 du 3 mars 1984 a été spécialement etabli pour les zones industrielles, il n'est pas relatif aux petites zones d'activités et c'est pour cela que des mécontentement, cris de colère des protestataires de la zone d'activité de Bordj Menaïel qui n'ont pas manqué de pointer du doigt les pressions qu'ils subissent depuis quelque temps de la part de la Gestibo (organisme de gestion de Boumerdès) en contestant l'existence de cette dernière. Malgré l'audience accordée aux propriétaires de terrains de Bordj-Menaïel par Monsieur Yahia Yahiaten en présence du representant de la Gestibo, il a été convenu de ne plus harceler les honnêtes citoyens et qu'il fallait cesser ces méthodes de harcelement moral qui porte préjudice à ces derniers, chose qui n'a pas été respectée, et même la pandémie du coronavirus n'a pas ralenti le phénomène, la démocratie n'a pas vaincu étant donné que les citoyens sont touchés dans leur dignité, ils sont ruinés jusqu'au dernier sou. Quelque chose cloche quelque part car l'article 10 du journal officiel stipule que l'organisme de gestion peut recourir à la procédure de recouvrement instituée par la législation en vigueur en cas de non- paiment par l'un des opérateurs ou autre redevable soit de la quote-part lui incombant au titre des dépenses liées au fonctionnement normal de la zone, soit de la quote-part lui incombant au titre des travaux ou autres obligations à caractère ponctuel. C'est intolérable cette situation de pourrissement qui perdure dans le temps, affirme un propriétaire de la zone deux, tout en ajoutant : «Ils ne nous ont rien fait, rien réalisé, j'ai fait un branchement électrique avec mes propres moyens, je n'ai pas d'eau potable et cela dure depuis 1989. L'EGZIB qui a été dissoute n'a pas rempli son contrat mentionné dans le cahier des charges et ils ont le culot de nous demander de payer les frais de gestion, c'est grave». Un autre interlocuteur prétend avoir des images vidéo montrant les inondations auxquelles ils sont assujettis chaque année lors de la période hivernale. «Ils ne sont là que pour réclamer de l'argent, je suis propriétaire, j'ai payé mon terrain légalement, la Gestibo n'est pas mon associé et je ne suis pas locataire auprès de cet organisme, c'est du vol et même de l'arnaque totale». Aussi, sur quelle base on a établi des factures ? Quelles factures, des sommes colossales. A ne rien comprendre, c'est du n'importe quoi. Le montant annuel qu'on me demande de payer est de 12 millions de centimes. Tout en affirmant qu'il paye l'impôt du foncier, l'impôt sur l'activité, la taxe sur l'assainissement, la taxe sur l'environnement et autres. Le wali Yahia Yahiaten se doit de se pencher sur le cas de cette entreprise de gestion de la wilaya de Boumerdès qui depuis des années ne cesse d'importuner les propriétaires de la zone d'activité et dépôt de la localité de Bordj-Menaïel en les harcelant et en les estant en justice dans le cadre commercial, de quel commerce s'agit-il ? Les propriétaires des zones d'activité et dépôt de Bordj Menaiel sont désemparés, harcelés par cette soi-disant entreprise dénommée Gestibo créée dans les années 2003-2004 juste après le séisme du 21 mai 2003, qui leur réclament de l'argent, des montants colossaux. A ne rien comprendre. «Dans quel pays vivons- nous ? Sommes-nous à l'époque d'Al Capone, ce personnage mythique qui employait la force à quiconque ne s'acquittait pas de la dîme imposée par son diktat ?», affirme un investisseur, tout en ajoutant : «Nous sommes traînés en justice illégalement pour des raisons confuses, on refuse de payer quelque chose que nous n'avons jamais consommé ? Sommes-nous un Etat de droit ? Certes oui, mais la question mérite d'être posée étant donné que les autorités de la wilaya sont silencieuses face à ce problème qui envenime les propriétaires de la zone d'activité et de dépôt de la localité de Bordj Menaïel. La Gestibo est un organisme qui a succédé au défunt EGZIB depuis 2004, c'est une SPA disposant d'un registre de commerce, d'un numéro d'imposition créé sans le consentement des investisseurs de la wilaya de Boumerdès censé régler tous les problèmes auxquelles font face les propriétaires au niveau de la zone d'activité et dont le siège devrait se trouver au niveau du chef-lieu de wilaya mais pour des raisons que nous ignorons, cet organisme n'est pas stable, il change souvent d'adresse, mais le comble dans tout cela et surtout le paradoxe, c'est le fait que cet organisme est totalement méconnu aussi bien par les administrations, les APC que par les investisseurs eux- mêmes, le téléphone ne répond jamais, le fax également et il est quasiment impossible de les joindre. Cependant, une chose est sûre, une feuille 21-27 écrite au stylo et collée à la hâte à chaque fois qu'il change de résidence fait office d'enseigne de la Sarl. Bizarre ce qui se passe au sein de cet organisme qui ne cesse de transmettre des factures bidon réclamant de l'argent aux investisseurs alors que l'on sait que des sites sont depuis de nombreuses années dépourvues d'électricité, d'eau potable, de gaz et de viabilisation. Les propriétaires de la zone d'activité ne savent plus à quel saint se vouer, eux qui font l'objet de poursuites judiciaires et qui sont quotidiennement harcelés par des huissiers de justice. Et dire qu'ils sont propriétaires de terrains avec des actes de propriété notariés dument enregistrés à la Conservation foncière. La question qui se pose : quel est le rôle de cette entreprise si ce n'est d'être à l'écoute des doléances des investisseurs, de leur fournir les moyens de réussir leurs projets. Deux poids-deux mesures : une zone d'activité dépendant de l'APC qui sont indemne de tous problèmes et deux autres de l'ex- EGZIB qui sont sujets à des harcèlements quotidiens. Malheureusement, ce n'est pas le cas, étant donné que la Gestibo n'a rien offert si ce n'est l'arnaque de réclamer de l'argent. La Gestibo n'a jamais été en mesure de prendre en charge la viabilisation, l'assainissement, le branchement en eau potable, le branchement en énergie électrique. Ce sont les propriétaires de la zone qui se sont pris en charge seuls en s'occupant du branchement de l'électricité et autres commodités. Le wali Yahia Yahiaten doit mettre un terme à cette situation qui perdure : Bordj-Menaïel dispose d'une zone d'activité et de dépôt , il n' y a jamais eu de zone industrielle comme on le prétend. La Gestibo tout au début a été dirigée par Brahimi Kaddour, puis par Salhi, puis par Soufi, des responsables qui changent à chaque fois. Alors la question qui se pose : comment un organisme étatique dispose-t-il d'un registre du commerce ? Les propriétaires de terrains dans la zone d'acitivité de Bordj-Ménaiel possèdent tous des actes de propriétés dûment enrégistrés auprès de la Conservation fonciére de la wilaya de Boumerdès, ils ont respectés à la lettre le cahier des charges et se sont acquittés totalement du montant du prix de vente, la question qui se pose est le fait que cette entreprise de gestion établie des factures bidons avec mention quote-part, de quelle quote-part il s'agit. Aussi, il fixe un barême de 70 dinars le mètre carré, ce qui veut dire une taxe fonciére, c'est vraiment inadmissible étant donné que chaque année le versement de cette taxe est versée directement à la Caisse des contributions diverses de l'APC de Bordj Menaïel : Pourquoi le wali de Boumerdès, le président de l'APW, le ministre de l'Industrie et autres responsables ne veulent pas répondre aux courriers transmis, c'est inadmissible et même grave. A ne rien comprendre. Quelque chose ne tourne pas rond, les citoyens de la zone d'activité exige la justice auprès de Monsieur le wali de Boumerdès, en l'occurrence Monsieur Yahia Yahiaten, de Monsieur le président de l'APW, en l'occurrence Monsieur Gana Azzedine, qui sont au courant de ce problème qui perdure. Certains propriétaires sont sommés de régulariser sinon ils feront l'objet de saisie du foncier, mais dans quel pays vivons nous ? De quelle Algérie parlons nous ? De quel justice fait-on allusion ? Il faut mettre fin à cette situation d'injustice, de hogra, appliquer la loi au sens propre du mot ! Faut-il pousser ces honnêtes citoyens à la harga, car ils sont abattus, ils n'en peuvent plus de cette injustice ! Les citoyens de la zone d'activité ne comprennent nullement le fait que l'article 64 de la Constitution algérienne qui garantit la propriété privée n'a aucun sens auprès de la justice, c'est bien dommage ! Même la pandémie du Coronavirus n'a pas arrêté cette entreprise de venir causer du tort à ces honnêtes citoyens qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, leurs activités commerciales sont à l'arrêt.