Il y a des circonstances personnelles, et que y a-t-il de plus personnel que la santé de sa propre mère pour tout homme conscient de la charge de la filiation maternelle, qui vous font découvrir dans l'urgence des femmes et des hommes au travail, habillés de blanc et s'affairant comme des fourmis à aider des malades et à leur prodiguer les soins nécessaires, souvent pour leur sauver la vie ou leur éviter des séquelles handicapantes pour le reste de leur existence. Cette réflexion quasi philosophique sur le sens de l'entraide humaine est la meilleure manière, à mon sens, de parler de médecine en général et de médecine privée en particulier en ces temps de pandémie où la médecine en Algérie, notamment celle qui se pratique en milieu hospitalier, s'affaire à reconquérir ses lettres de noblesse, en dressant un front uni contre la pandémie de la Covid-19. Comme dit l'adage populaire, «A toute chose, malheur est bon !» Quoi de plus édifiant pour un homme de plume, chroniqueur du quotidien, de relater une expérience vécue et d'en tirer les enseignements les plus pertinents. Et l'enseignement-clé de cette expérience vécue le week-end dernier réside dans la qualité des soins dispensés et le cadre adéquat de la prise en charge du malade admis en urgence pour des soins suite à un accident domestique affectant souvent le système osseux des personnes d'un âge avancé. La clinique Mohamed El-Mehdi de Sidi Mabrouk à Constantine est un bel exemple de combinaison de la qualité des soins et de la rapidité de l'intervention dans un cadre humanisé. Ce niveau de maîtrise élevée de l'art médical est le fruit d'une expérience cumulée de 25 ans de pratique médicale puisque la clinique Mohamed El-Mehdi, en abrégé «El-Mehdi» pour les gens de Constantine et de l'Est algérien, a été fondée en 1996, inaugurant ainsi la tradition de soins hospitaliers en milieu privé, aux côtés de la clinque El Fârâbî, dans la ville voisine d'Annaba. « Le souhait de notre corporation, c'est qu'il élargisse la couverture remboursée des interventions chirurgicales à d'autres spécialités, telle que la chirurgie viscérale, la néphrologie, la neurochirurgie, pour que la médecine privée en séjour résidentiel pour soins puisse jouer pleinement son rôle citoyen, rendant ainsi au secteur de la santé son véritable caractère national. » Aujourd'hui, le rayonnement de cette structure sanitaire multidisciplinaire est quasiment national, grâce à la réputation professionnelle de ses praticiens et praticiens associés, couvrant un spectre de spécialités allant du cardio-vasculaire, de la chirurgie générale, gynéco-obstétrique, médecine interne, et la liste est longue, se terminant, comme de circonstance, par l'orthopédie «science évoluée de la scie» comme le dit sur un ton amusé cet orthopédiste chevronné qu'est le professeur Youssef Kehal, patron de l'orthopédie au niveau de cette clinique constantinoise. Dans un entretien à bâtons rompus avec Mme Amel Chenini, gérante de la Clinique «El-Mehdi», au nom de son père Saïd Chenini, nous avons décelé ce souci de bien faire et de servir le citoyen en situation de besoins de soins, quel que soit son rang social et sa situation patrimoniale. «C'est vrai ,dit-elle, que la médecine privée est payante pour la simple raison qu'elle fonctionne selon les principes d'une entreprise qui doit équilibrer ses charges et améliorer en continu ses équipements médicaux qui coûtent, comme vous le savez, très cher et en devises. Quant à dire que ce type de structure ne soigne que les riches, cela est complètement faux ! Nous ne refusons aucun malade à l'entrée et notre souci premier est de traiter le cas comme il se doit et de penser au règlement de la prestation rendue à sa sortie de notre établissement, après une prise en charge de qualité. C'est cela, l'essentiel pour nous. D'ailleurs, nous constatons avec satisfaction que l'Etat commence à traiter le clivage entre secteur public et secteur privé en activant la carte « Chiffa », carte de soins universels couverts en totalité par la Sécurité Sociale, pour les interventions chirurgicales en cardiologie et en obstétrique. Le souhait de notre corporation, c'est qu'il élargisse la couverture remboursée des interventions chirurgicales à d'autres spécialités, telle que la chirurgie viscérale, la néphrologie, la neurochirurgie, pour que la médecine privée en séjour résidentiel pour soins puisse jouer pleinement son rôle citoyen, rendant ainsi au secteur de la santé son véritable caractère national. Cela permettra aussi de corriger la fausse image que peut se faire l'opinion publique sur le caractère mercantile de notre secteur. Chacun est responsable de ses actes et cela n'engage nullement notre corporation qui travaille selon les règles d'éthique et de déontologie médicales. Vous pouvez en témoigner, cher Monsieur». Le message est passé en ce premier jour de Yennayer 2971. Espérons qu'il soit porteur de succès professionnel pour le personnel de cette clinique qui se veut citoyenne. Elle en a la volonté et les moyens. L'Etat, et c'est son rôle capital, doit être du côté des bonnes volontés. C'est le vœu que nous formulons à son adresse en cette année 2971 qui accompagne 2021 et son lot d'espoirs !