Le ministre-conseiller chargé des Affaires politiques à la Présidence sahraouie, Mustapha El Bachir Sayed a dénoncé, dimanche, «l'agression atroce commise par des colons marocains» à El Ayoune occupée contre le Sahraoui Bachar Kadane, âgé de 20 ans, qualifiant cet acte «d'attitude criminelle issu d'une politique exterminatoire contre tout signe libérateur». Commentant cet acte criminel perpétré par des colons marocains dans la ville d'El Ayoune occupée, le responsable sahraoui a estimé que «cette attitude criminelle est issue d'une politique exterminatoire et provocatrice contre tout signe libérateur rejetant la politique du fait accompli, l'hégémonie expansionniste et la prépondérance par le sionisme et la colonisation». Il est impératif, selon le responsable sahraoui, de diligenter une enquête pour déterminer les circonstances de cette agression inique commise contre le jeune sahraoui par des colons marocains imbus d'actes de haine et de rancune face à tout signe libérateur, des actes attisés par la propagande et la diffamation exercés par l'engin de guerre royal en vue de manipuler l'opinion publique marocaine. Le jeune sahraoui aurait été agressé par cinq marocains âgés entre 40 et 50 ans, ayant agi par discrimination et racisme dont souffrent les Sahraouis dans les territoires occupés. Les agresseurs sont toujours dans la nature, tandis que la famille de la victime ignore le sort de son enfant hospitalisé, car interdits de lui rendre visite, rapportent des sources sahraouies. Les images présentées par la famille démontrent clairement les bleus et blessures au niveau de la tête et autres parties du corps. La Coordination sahraouie des associations et comités des droits de l'Homme avaient fait état, dans son dernier rapport, de l'escalade continue des violations graves et systématiques de l'occupant marocain commises contre des civils sahraouis désarmés, rappelant l'interdiction d'entrée des organisations internationales des droits de l'homme dans les territoires occupés pour relever ces violations. Un jeune «brutalement agressé par 5 colons marocains» à El-Ayoun occupée Un citoyen sahraoui, Bashar Kadan, a été «brutalement agressé par des colons marocains» dimanche dans la ville occupée d'El-Ayoun, a rapporté l'agence de presse sahraouie (SPS). Selon la même source, le jeune, âgé de 20 ans, «est détenue par les forces de l'occupation marocaine à l'intérieur de l'hôpital, Hassan Bin Al Mahdi, qui refusent, pour le moment, de le remettre à sa famille». «Le jeune sahraoui a été agressé par 5 colons marocains, âgés de 40 à 50 ans», a révélé SPS. L'agence sahraouie a ajouté que «les autorités d'occupation n'ont pas arrêté les auteurs et n'ont pas ouvert d'enquête sur cette attaque barbare, alors que la famille n'est pas au courant de ce qui est arrivé à leur fils qui est détenu à l'hôpital». Selon les photos publiées par la famille, le jeune homme souffre d'ecchymoses, de coupures et d'ecchymoses sur le visage, la tête et d'autres parties du corps. L'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM) a condamné les attaques odieuses marocaines contre des militantes sahraouies leur causant de graves dommages physiques et psychologiques, appelant l'ONU et la Croix-Rouge à activer les mécanismes internationaux de protection des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental. L'instance sahraouie a condamné dans un communiqué «les actes honteux commis par les autorités d'occupation marocaines, qui portent atteinte à la dignité humaine, notamment en ce qui concerne les atteintes à l'intégrité physique, la provocation, l'intimidation, les arrestations et les perquisitions dans les maisons». La répression systématique exercée par l'occupant marocain à l'encontre des Sahraouis désarmés enregistre « une montée hystériques » dans les territoires occupés du Sahara Occidental, rapportent des défenseurs des droits de l'homme et des médias sahraouis. Les forces d'occupation marocaine «accentuent de manière hystérique les violations des droits de l'homme contre les Sahraouis désarmés dans les territoires sahraouis occupés, soumis à un bouclage sécuritaire inédit pour dissuader les citoyens sahraouis à sortir manifester pour réclamer la liberté et l'indépendance», a déclaré Hayat Khatri, correspondante de la Télévision et Radio sahraouies dans les villes occupées. La journaliste a évoqué «l'encerclement par les forces de l'occupation des domiciles des militants de la société civile sahraouie », relevant que le domicile de « sa famille situé à El-Hachicha est encerclé en permanence par les forces marocaines». Elle a déploré, à ce propos, la situation de la militante des droits de l'Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya et sa sœur Ouara Sid Ibrahim Khaya qui ont été violentées, par les autorités de l'occupation marocaine dans la ville sahraouie occupée de Boujdour. L'Armée sahraouie poursuit ses attaques contre les forces d'occupation marocaine Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouis (ALPS) ont poursuivi leurs attaques contre les forces de l'occupation marocaine pour le 102e jour consécutif, a indiqué dimanche un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué rapporté par l'Agence de presse sahraouie (SPS) «les unités avancées de l'ALPS ont mené dimanche des attaques contre les positions de l'armée d'occupation marocaine dans la zone d'Adhim Oum Adjloud (secteur d'Aousserd), la région d'Azmoul Oum Khemla (secteur Oum Edrika) et la zone d'Akrarat Lehdid (secteur de Forsiya)». «Les unités de l'ALPS ont ciblé également dans le même jour les positions de retranchement des forces de l'occupation dans les zones de Laked (secteur de Mehbes) et le secteur d'Amkala», ajoute la même source. Les attaques de l'ALPS se poursuivent contre les positions de retranchement des forces de l'occupant marocain postées le long du mur de la honte, a conclu le communiqué.