Des Algériens sous les projecteurs du journal français France Football. Loin d'être une publicité mais disant tout simplement que l'histoire du football algérien intéresse de plus en plus les médias étrangers. Et pour preuve, dans sa dernière livraison, ce quotidien sportif français évoque l'enrichissement des clubs algériens par les jeunes qui arrivent de partout pour bousculer les anciens à leur laisser place. Une vérité qui se remarque sur les pelouses des stades. Le journal fait remarquer d'emblée qu'en Algérie, les jeunes débarquent sur les pelouses... «Le championnat national donne de plus en plus de chance à des talents nés entre 1999 et 2002». Cette réalité du terrain démontre que les clubs algériens s'intéressent de plus en plus à des jeunes footballeurs, non seulement, mais n'hésitent plus à les injecter lors des compétitions officielles. Souvent, les résultats surprennent et provoquent ainsi la concurrence qui fait bouger les «locataires des clubs» à donner le meilleur d'eux mêmes lors des rencontres. Ces jeunes rêvent aussi de voyager, d'aller ailleurs, poursuivre leur formation. «Certains commencent à percer et symbolisent une forme de renouveau de la formation locale. Souvent taxée de mal recruter ou de ne pas sentir les bonnes opportunités, la Ligue 1 a commencé à s'intéresser à ce second marché ces dernières années». Pour illustrer cette mutation d'un niveau local à un niveau international, le journal évoque la réussite des Algériens qui continuent d'évoluer, à l'image de «Youcef Atal, Ramy Bensebaini ou encore Hicham Boudaoui». Et d'ajouter «en temps de crise, sur l'autre rive de la Méditerranée, il y a encore de bonnes affaires à chiner. Le Maghreb Football Club a recensé six promesses algériennes à suivre de près…», rapporte FF. Belloumi a «façonné» son fils Il met en avant sa progéniture, lui qui avait en 1981, décrocha haut la main le ballon d'or, aujourd'hui c'est son fils qui récupère le flambeau à l'âge 18 ans «excentré, il aime rentrer sur son pied comme Riyad Mahrez, le capitaine de la sélection algérienne. Il aime aussi fixer et enchaîner par des dribbles ses adversaires. Une promesse qu'il va falloir polir et peut-être loin de l'agitation locale où la trace de son père est un lourd héritage à porter». Islam Belkhir, né en 2001, une pièce maîtresse… Ce nom est cité dans ce quotidien sportif, Islam Belkhir, né en 2001, une pièce maîtresse pour le CRB. Un autre regard est porté sur Mohamed Amoura, la perle du football de Jijel, le natif de Taher (Jijel) auteur de 5 buts en 188 minutes (7 matches pour une seule titularisation). «Très malin, astucieux et rapide dans ses déplacements, Amoura possède un réel flair pour sentir les coups. Joker de luxe, il étonne par ses débuts en championnat sous les couleurs de l'ES Sétif. Il s'est également signé sur la scène africaine avec un but en Coupe de la Confédération». Adem Zorgane, une autre révélation Une troisième star algérienne s'est faite remarquée, il s'agit de Adem Zorgane. Lancé à 18 ans en championnat, le milieu de terrain du Paradou AC a empilé les matches «tout comme Youcef Atal, Ramy Bensebaini ou Hicham Boudaoui, Adem Zorgane est de la même veine, de la même formation, celle du Paradou, où on apprend le football pied nu». L'international U23 (né en 2000) algérien dispose des atouts pour réussir au haut niveau. Enfin, des noms apparaissent et sont souvent cités par les médias nationaux, mais pas suffisamment pour être connus. Abdelkader Kadri, né en 2000, un joueur qui évolue à un rythme qui surprend les professionnels «fin techniquement, à l'instar du Niçois Hicham Boudaoui, il n'a quasiment aucune fioriture dans ce qu'il propose». Et pour terminer, ce journal évoque Ahmed Kendouci, 21 ans, «joueur complet avec un volume de jeu important qu'il bonifie par des actions décisives. Efficace à la relance, il se projette et profite de son pied gauche pour trouver des transmissions efficaces. Le milieu de l'ES Sétif pointe à 5 buts et 4 passes décisives en 13 matches toutes compétitions confondues. Un profil intéressant…»
