Le secteur de la pêche et des ressources halieutiques a été au menu du Conseil exécutif de la wilaya, présidé par le wali, M. Moumen M'hamed, qui s'est réuni cette semaine pour débattre de sa situation. Ainsi, le rapport présenté par le directeur du secteur montre divers projets de développement programmés réalisés et autres en cours de réalisation. Le conseil a étudié également les crédits relatifs aux plans communaux (PCD), jusqu'au 31/12/2020, un rapport présenté par le directeur de la programmation et du suivi du budget de la wilaya, et c'était une opportunité pour les chefs de dairas de présenter les grands axes relatifs aux mesures liées au PCS de l'année 2021. Le wali, M. M'Hammed Moumen, dans une allocution, a donné quelques recommandations et des orientations pour les responsables des deux secteurs, notamment la nécessité d'organiser des réunions permanentes avec la Chambre de la pêche maritime en vue de cerner toutes les préoccupations des travailleurs du secteur de la pêche qui ont été présentées par le directeur de la Chambre de la pêche relatives aux conditions de travail à l'intérieur des deux ports de la wilaya. La nécessité d'organiser une journée d'information, en collaboration avec le directeur de la gestion des ports de la wilaya, en présence des présidents des APC, et qui visera l'écoute des propositions des associations professionnelles concernées pour prendre en charge leurs préoccupations en vue de les intégrer dans la dynamique du développement de leur secteur. Après l'écoute des rapports des secteurs du commerce, des travaux publics et de l'environnement relatifs aux projets réalisés ou en voie de réalisation du secteur de la pêche, notamment l'élevage aquacole ainsi que les interventions des présidents des APC, le directeur de la gestion des ports de la wilaya, a avancé que deux projets d'aménagement des ports de Bouzedjar et Beni-Saf dans le cadre d'une opération d'investissement et de production et une autre relative à l'accompagnement des travailleurs du secteur. Pour rappel, l'opération d'aménagement s'achèvera à la fin de l'année 2021. Elle comportera au port de Béni-saf une pêcherie (projet réalisé), un atelier de réparation des bateaux de pêche (réalisé), la réception d'une grue pour les bateaux de pêche, un système contre les incendies et des fosses d'entretien. Au port de Bouzedjar, un quai pour des bateaux pour alléger la pression qui pèse sur le port, des ateliers de réparation des bateaux de pêche, des magasins pour les pêcheurs, un centre de soin (projet réalisé) un système contre les incendies(réalisé), et des travaux d'aménagements des routes. Concernant les opérations relatives aux plans de développement des communes (PCD), celles réalisées ou inscrites, le chef de l'exécutif a adressé des recommandations au profit des chefs de daïras en vue d'appliquer une certaine rigueur dans la prise en charge des préoccupations du citoyen et de l'impliquer dans tout ce qui est consenti comme effort pour le développement et de l'informer d'une manière claire à travers la publicité au niveau des sièges des communes et des annexes. Le wali a chargé le secrétaire général de la wilaya de cerner toutes les demandes des autorisations de construction et de veiller sur les conditions de les remédier et d'attribuer ces autorisations et les documents à leurs propriétaires dans les délais impartis. De sanctionner tout responsable ou agent administratif qui bloque ou retarde pour n'importe quelle raison les recommandations des autorités supérieures concernant les facilités accordées par l'administration. En ce qui concerne le dossier des actes de propriété, le wali a donné des instructions aux services concernés de la nécessité d'orienter le citoyen et de l'accompagner dans tout ce qu'il entreprend à travers la mise en place d'un espace d'un guichet unique pour la délivrance de divers documents, dont le permis de construction. En ce qui concerne le citoyen, l'Etat algérien a injecté des budgets pour le développement du secteur de la pêche et augmenter la production halieutiques, malheureusement, il s'est avéré que les prix de ces produits ne sont pas à la portée du citoyen. Il rentre dans le marché de poissons et ressort les mains vides, car les prix sont excessivement chers. Pour illustrer le prix du kilogramme de sardine, poisson bleu dit plat des pauvres, a franchi la barre des 1.000 DA.