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Les zones d'activité sous tutelle des APC
Boumerdès
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 04 - 2021

L'arrêté interministériel du 5 mars 1984 portant cahier des charges type relatif à l'administration des zones industrielles en Algérie inséré dans le journal officiel, le ministre de l'Urbanisme, de la Construction et de l'Habitat ainsi que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Abderahmane Belayat, ministre de l'Urbanisme, de M'hamed Yala, ministre de l'Intérieur et publié dans le journal officiel du 5 mars 1984, n'a jamais fait référence aux zones d'activité, étant donné que le décret n° 84-55 du 3 mars 1984 est relatif spécialement et spécifiquement aux zones industrielles, selon le cahier des charges type d'administration des zones industrielles prévu par l'article 4, dont les dispositions générales d'objet et champ d'application dont l'article 2, dont le présent cahier des charges a pour objet de définir les modalités d'administration des espaces industriels contenus à l'intérieur des zones industrielles.
Les zones d'activité ne sont nullement concernées par cet arrêté, il y a «anguille sous roche» et les propriétaires de terrain dans la zone d'activité crient leurs raz-le-bol, à la hogra et à l'injustice dont ils sont sujets, à l'organisation et à l'animation des services communs à l'ensemble des opérateurs de la zone et à la réalisation des équipements correspondants à la réalisation des travaux d'adaptation ou équipements complémentaires nécessaires à un meilleur fonctionnement des unités implantées dans la zone, au respect des clauses du cahier des charges type défini par arrêté conjoint du ministre de l'intérieur et des collectivités locales et du ministre de l'urbanisme de la construction et de l'habitat après avis des ministres concernés, le cas échéant au respect de prescriptions spéciales définies par arrêté conjoint des ministres.
Ils ont saisi en vain les responsables du gouvernement et des ministères, les chefs de cabinet et le wali de la wilaya de Boumerdès ainsi que le président de l'Assemblée populaire de wilaya. «J'ai saisi personnellement, par voie de courrier, le président de la République, j'ai exposé ma situation de hogra et d'injustice, aucune réponse ne m'a été accordée, j'ai également transmis ma requête avec plainte au ministre de la Justice, en l'occurrence Belkacem Zeghmati, j'ai été entendu par le procureur de la République mais sans aucune suite, j'ai touché également M. Ferhat Aït Ali lorsqu'il était ministre de l'Industrie ainsi que le chef du gouvernement Abdelaziz Djerrad mais aucun résultat. A qui faut-il se plaindre ? A Dieu le Tout-Puissant, à qui à chaque prière, je l'implore pour sa justice divine», affirme un propriétaire dans la zone d'activité de Bordj-Menaïel. De nombreuses réclamations ont été adressées au Président Abdelmadjid Tebboune, au Premier ministre Abdelaziz Djerrad, au ministre de l'Industrie Ferhat Aït Ali, au ministre de la Justice Belkacem Zeghmati, aux médias TV tels que El Hayat TV, El Bilad TV, sans oublier le médiateur de la République de Boumerdès, et tous n'ont jamais daigné accorder la moindre importance aux problèmes des citoyens propriétaires de parcelles de terrain dans la zone d'activité de Bordj-Menaïel qui souffrent énormément d'une injustice, d'une hogra, d'harcèlements quotidiens, de pressions, d'arnaque, d'escroquerie par une entreprise soit-disant de gestion du nom d'EGZIB, puis SGI, puis GESTIBO, qui n'ont à aucun moment respecté le cahier des charges qui est en faveur des propriétaires de la zone d'activité, cependant dans la réalité ce n'est pas le cas.
«J'ai payé la somme de presque 100 millions afin d'éviter une saisie de justice», affirme un propriétaire, «les huissiers de justice nous ont obligés à payer des sommes colossales, c'est la justice que nous avons respecté mais pas Divindus qui est un organisme illégale et illégitime. Un autre propriétaire accuse Divindus d'être à l'origine de la mort de son père : «Il est mort suite à la réception d'un ordre de saisie émanant de la justice. Une semaine après son enterrement, ses héritiers se sont acquittés de la somme de 50 millions de centimes. Dans le quotidien El Watan du samedi 20 février, il a été titré que le gouvernement était occupé à revoir les lois pour une année de mise à niveau du cadre institutionnel et de préparation des conditions de mise en œuvre des réformes déjà en place ou à venir en 2021.
Il a été décidé une fin de mission pour le Conseil national de l'investissement, de l'Aniref et de Divindus. Le gouvernement a rendu public son bilan et il serait arbitraire de ne pas reconnaitre la difficulté du contexte dans lequel l'exécutif a évolué, il a annoncé la finalisation de la révision du code de l'investissement qui prévoit la suppression du Conseil national de l'investissement (CNI) et le maintien de l'Agence national du développement de l'investissement(ANDI) comme seul interlocuteur de l'investisseur. Cependant, chose qui est incompréhensible, malgré la décision du conseil des ministres de fin de mission de Divindus, cette dernière continue de poursuivre en justice des honorables citoyens, mettant le baton dans les roues à Monsieur Abdelmadjid Tebboune.
Dans quel monde vivons-nous ?
Une escroquerie à ciel ouvert légalisée ! Des citoyens propriétaires disposant d'actes de propriété dûment enregistrés au niveau de la Conservation foncière de la wilaya de Boumerdès ne savent plus quoi faire : cette zone d'activité qui devait initialement générer beaucoup de postes de travail, demeure jusque-là d'un calme inapproprié. En effet, si les choses étaient allées comme il se devait, ça aurait pu créer déjà une multitude de créneaux qui seraient en pleine activité, comme les transformations du plastique, du liège, la torréfaction, celle des produits de nettoyage, de chambres froides, d'articles scolaires et de bureaux et autres activités, malheureusement l'EGZIB, qui était responsable de ce secteur n'est pas venue en aide aux petits investisseurs qui regrettent d'avoir consenti leurs temps et argent pour se retrouver dans une pareille situation, à savoir, ni eau, ni gaz, ni électricité. Ils n'ont fait l'objet d'aucune indemnisation, d'aucune compensation, ni dédommagement étatiques pour cette situation dramatique.
Autre fait qui attise le courroux de ces propriétaires de parcelles de terrains est le fait qu'au lieu d'être aidé et soutenu par les pouvoirs publics se retrouvent arnaqués par une autre entreprise de gestion surnommée « Gestibo » qui réclame une quote-part de paiement, cette dernière a été dissoute en 2017 et remplacée par Divindus qui veut dire Divers-industrie. Qui est Divindus et de quelle filiale du groupe des industries locales parle-t-on ? Lorsque la Sonelgaz réclame des créances impayées, cela est compréhensible, la Sonelgaz fournit l'électricité et le gaz de ville, idem pour l'ADE qui est en droit de réclamer des créances sur les factures de débit d'eau consommée. Il est inconcevable que l'entreprise Divindus nouvellement créée et qui est une entité rattachée au ministère de l'Industrie et qui ne bénéficie d'aucun financement de la part de l'Etat vient se rémunérer exclusivement via une quote-part pour payer ses employés et acheter de belles voitures luxueuses sur le dos d'honnêtes citoyens qui sont ruinés jusqu'à la moelle. Il faut venir voir pour y croire.
Le comportement agressif du directeur de Divindus, antenne de Boumerdès, qui était un simple agent de l'EGZIB et qui n'était même pas encore né lors de l'achat des parcelles de terrain de la zone d'activité de Bordj-Menaïel qui agit lui et ses employés comme le baron des zones d'activité. Ils ont été ruinés par Divindus en leur soutirant de l'argent, sinon ils seront sujets à la saisie de leurs biens. Et de quelle manière, par le biais d'une décision de justice, nous savons tous que les Algériens sont respectueux des lois de la République, qui sont traités au nom du peuple algérien, la justice peut- elle se tromper sur les décisions ? Bien sûr ! Lors de l'achat du terrain, il leur a été demandé de créer, de l'emploi et de respecter le cahier des charges, malheureusement, le lotisseur qui n'est autre que l'EGZIB de Boumerdès était chargé dans l'article 1 en droits et obligations du lotisseur de procéder à des travaux en s'engageant à exécuter dans les meilleurs délais des travaux à la charge du lotisseur.
Le lotisseur s'engage à exécuter dans les délais tous les travaux de voirie, réseaux divers et ouvrages d'art. L'aménagement des espaces à usages collectifs nécessaires à la stabilité du lotissement, ces travaux comportent des infrastructures externes, les infrastructures externes, lorsqu'elles sont nécessaires au raccordement de la zone, l'environnement extérieur, sont mises à la charge du lotisseur, ce dernier doit prendre en charge également les études et la réalisation de tout ou partie des ouvrages qui profitent à la zone d'activité, cependant depuis 1989, les propriétaires de la zone d'activité de Bordj-Menaïel n'ont rien vu venir. Le lotisseur se charge d'exécuter les travaux d'assainissement des eaux usées et de drainage des eaux pluviales, l'eau potable est à la charge du lotisseur qui devra réaliser les conduites principales de distribution d'eau, le lotisseur devra mettre en place un réseau d'éclairage public sur la voirie, il prévoira des couloirs de servitude pour le passage des lignes électriques et de conduites, de gaz, l'alimentation en énergie électrique et en gaz industriel. Aussi, il y a lieu de signaler que l'attitude du responsable de l'antenne Divindus de Boumerdès n'a jamais été tendre envers les honnêtes propriétaires de parcelles de terrain dans la zone d'activité dont la plupart sont âgés et ne supportent plus les pressions auxquelles ils ne peuvent plus faire face.


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