La direction générale de la sûreté nationale a annoncé hier la mise hors état de nuire d'un réseau de malfaiteurs spécialisé dans le discours de haine et provocateur et l'incitation à la violence lors du mouvement populaire à Alger. En effet, huit personnes âgées entre 26 et 60 ans ont été arrêtées cette semaine à Alger où «le réseau activait sous la couverture d'une association culturelle étrangère non-agréée sise à Bab El-Oued». L'affaire traitée par les éléments de la division Ouest de la police judiciaire dépendant de la sûreté de la wilaya d'Alger a révélé que les mis en cause «produisaient des pancartes et autres contenant des discours et des slogans provocateurs à utiliser lors des marches des vendredis et des mardis». La bande était équipée de moyens technologiques innovants permettant même la production de films documentaires et autres visant la déstabilisation du pays. Aussi, les moyens mis par la justice à la disposition des enquêteurs ont permis de dévoiler dans une banque à Alger un financement étranger au profit de ladite organisation et ses éléments. Le financement émanait également selon la même source d'une «grande» représentation diplomatique étrangère à Alger et ce, sans citer son nom. Des informations qui auraient été confirmées par les personnes arrêtées lors de leur interrogatoire. L'opération de grande envergure menée par les services de police encadrés par les procureurs de la République près les tribunaux de Bab El-Oued et de Sidi M'Hamed a, également, permis la saisie de 677 pancartes imprimées, sept unités centrales pour des outils informatiques, trois scanners, 12 imprimantes et une caméra numérique sophistiquée. L'enquête se poursuit.