L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a affirmé que les crises sociales et la régression économique causées par la pandémie de la Covid-19, exigent l'ouverture d'un dialogue social «nouveau et sérieux» qui puisse rassembler toutes les parties prenantes dans la société afin de trouver des solutions «applicables», selon un communiqué de l'UGTA. La pandémie a été à l'origine de nombreuses crises sociales nées d'une régression économique sans précédent, cette situation en appelle à «un redoublement des efforts pour faire face à ces retombées avec le moins de dégâts possible, et ce, à la faveur d'un dialogue social, nouveau et sérieux, qui puisse rassembler toutes les parties prenantes dans la société afin de trouver des solutions applicables», a indiqué l'UGTA à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du travail (1er mai). Cette pandémie qui dure dans le temps et ses lourdes répercussions sur le monde du travail et la vie sociale, menace la vie de nombreux travailleurs et a causé «un effondrement du pouvoir d'achat, ce qui nous interpelle pour revoir notre activité syndicale en redéfinissant les priorités». Partant de sa position en tant qu'acteur important, l'UGTA place la préservation des emplois et des entreprises économiques, la relance de l'investissement créateur de richesse, au centre de ses priorités en vue d'améliorer la vie sociale des travailleurs et satisfaire leurs revendications. L'Union «est en phase avec les revendications des travailleurs et des travailleuses pour l'amélioration du pouvoir d'achat, la concrétisation de la justice sociale, le droit à un travail décent et à la retraite, qui sont tous des chantiers ouverts», a ajouté la même source. L'UGTA a rappelé avoir été de tout temps une force de proposition pour un monde de travail affranchi de toutes les formes d'injustice pour une Algérie nouvelle. Pour rappel, le Secrétaire général de l'Union générale des Travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha a été reçu au mois dernier par le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune. A sa sortie de cette rencontre, M. Labatcha a indiqué qu'il s'est entretenu avec le chef de l'Etat sur «diverses questions concernant le citoyen dont des dossiers d'ordre socio-économique». «Nous avons mis l'accent sur la nécessité de créer un environnement adéquat pour la libération des compétences et des initiatives permettant aux opérateurs économiques d'insuffler un nouveau rythme au développement économique national», a-t-il fait savoir.