Malgré un parcours absolument très animé, dingue et marqué par un héroïsme incroyable et des renversements de situation, les Fennecs U20 se sont inclinés face à l'Arabie saoudite (1-2) ce mardi au Caire en finale de la Coupe arabe des moins de 20 ans. Techniquement et collectivement, ils ont séduit par leur jeu, par leur manière de se faire imposer tout au long de cette compétition. Ils avaient gagné en audience mais aussi tenu en haleine tout un peuple qui avait pris goût à cette jeune formation venue de nulle part pour relever un énorme défi. Menés au score après seulement 3 minutes de jeu sur un but d'Al Juwayr, les poulains de Mohamed Lacette ont tremblé à la 16e minute lorsque le gardien Ouenas a provoqué un penalty, mais le portier s'est rattrapé en repoussant le tir pour maintenir son équipe en vie. Les Algériens ont ensuite poussé, et Boulbina est parvenu à égaliser au retour des vestiaires (1-1, 53e). Mais les Verts cèdent sur un corner conclu par Baker en fin de partie (1-2, 77e), concédant le but fatal. L'exercice qui ne fallait pas raté Les hommes de Lacette, sélectionneur des Verts, savaient qu'ils avaient affaire à une équipe solide, l'Arabie Saoudite. Une coriace équipe qui a éliminé l'Egypte, un des favoris de l'épreuve. C'est une formation très technique qui a beaucoup de caractère et habituée aux grandes chaleurs. Malgré ces conditions, ils avaient la possibilité de plier le match et de remporter le trophée, si ce n'est l'excès de précipitation et la désorganisation de la défense qui n'arrivait pas à se reconstruire, un véritable exercice à ne pas rater en de pareilles rencontres. C'était la pire des erreurs que les Algériens commettaient. Après les sacres du Maroc (2011), de la Tunisie (2012) et du Sénégal (2020) lors des trois premières éditions, c'est la première fois que ce titre échappe à un pays africain. Des regrets ? Une élimination chargée de regrets, certes, comme toutes les grandes rencontres internationales mais aussi une fierté d'avoir joué la finale, synonyme de champion et une naissance d'une équipe composée de joueurs que les Algériens ne connaissaient pas par le passé. Le sélectionneur Mohammed Lacette a gagné, il a réussi à faire jouer son équipe nationale comme une équipe de club après une saison éprouvante, et optimiser la courte période de préparation avant le tournoi final marqué par des erreurs d'arbitrage, de fautes non sifflées, de penalty non accordé aux U20 Algériens, par l'inobservation du temps réel de prolongation, causé par les changements, les arrêts de jeu pour rafraîchissement, la rencontre pour l'arbitre devait se terminer au plus vite. Ce lot de déceptions ne peut que justifier la défaite des Algériens, ou l'autre plan professionnel c'est la défaite de l'arbitre. En toute sportivité, les U20 Saoudiens ont profité du manque d'expérience des Verts et ce n'est pas exagéré de le signaler puisque le travail des coulisses à communiquer ses résultats, et tant pis pour les conséquences sur le football arabe. Ce qu'il faut retenir C'est une finale bien préparée en coulisse. l'UAFA, sinon pourquoi avoir procédé au «changement d'horaire soudain et surprenant. L'horaire de la finale, qui était jusqu'à lundi matin fixée à 18h (heure algérienne), pour connaître une nouvelle programmation celle qui ramène l'heure du coup de sifflet à 16h (heure algérienne), modifié que la vieille. En effet ceci d'une part, d'autre part cette finale de la Coupe arabe U20 qui devait se jouer initialement au Stade International du Caire, se disputera finalement au Stade du 30 juin, situé lui aussi au Caire. La réaction du président de la Fédération algérienne de football ne devrait pas laisser les organisateurs de glace : «Nous sommes surpris par cette programmation et avons fait des remarques par rapport à ça. Parce que la température sera trop élevée pour les jeunes».