Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, le Conseil de la nation et par le biais du système «Visio-conférence» le Sénat a participé aux consultations de «haut niveau», organisées par l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM). «En route vers COP26 et COP223» tel est le thème de ce rendez-vous international sur le climat. Il a pour objectif : Le rôle des Parlements de la Méditerranée et du Golfe dans les négociations climatiques», a-t-on appris. Selon la haute Chambre du Parlement, cet événement s'inscrit dans le cadre d'une série de consultations régionales et internationales ayant trait à la coopération internationale pour le climat, et ce, en préparation de la prochaine session de la Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) et de la 22e Conférence des parties à la Convention de Barcelone, prévue l'automne prochain, selon la même source. Ces consultations visent, selon la même source, à «donner l'opportunité aux parlementaires, à l'effet d'échanger les informations avec des experts de haut-niveau autour des quatre domaines autour desquels seront axés les prochaines négociations, à savoir, le ravitaillement et l'emploi durables de l'énergie, la biodiversité et les solutions reposant sur la nature, le civisme, l'écomobilité, ainsi que l'administration côtière durable». Intervenant à l'occasion, le représentant du Conseil de la nation, Lyes Achour, sénateur et vice-président de l'APM, a appelé à «intensifier les efforts, en vue de relever ce défi mondial difficile, à travers le respect par les Etats des engagements issus des sessions de la Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques». M. Achour a également passé en revue l'expérience et les efforts de l'Algérie en la matière, rappelant la création d'un ministère propre à la transition énergétique et aux énergies renouvelables dont les objectifs sont puisés du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à leur tête, la promotion d'une transition énergétique basée sur l'efficience énergétique et les énergies renouvelables, en sus de la mise en œuvre d'un programme national de développement des énergies renouvelables et d'encouragement de leur utilisation dans le secteur économique, via des mesures incitatives. Dans le cadre de la contribution du Parlement à cette démarche stratégique, le représentant du Conseil de la nation a mis en avant l'accompagnement des parlementaires des efforts de l'Etat, à l'effet de faire face aux changements climatiques, concrétisant la transition énergétique, à travers des lois appuyant ce processus, mettant en exergue des mesures ayant trait au projet de loi sur la transition énergétique en Algérie, lequel mettra un terme au recours par l'Algérie au carburant fossile, pétrole et gaz, à l'horizon 2030.