Le militant des droits de l'Homme, Mahrez Lamari, a salué mercredi la décision «souveraine» de l'Algérie de rompre les relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc, y voyant «une réponse patriotique pour stopper la politique d'obstruction et de haine développée par le Makhzen» à l'égard de l'Algérie. «C'est une décision souveraine qui exprime et traduit une adhésion citoyenne et une volonté populaire nationale qui n'accepte plus que le Royaume du Maroc continue avec arrogance sa politique haineuse d'obstruction hostile à l'Algérie», précise Lamari dans une réaction transmise à l'APS. «La dimension populaire citoyenne algérienne, la société civile dans toutes ses composantes et tendances déclarent se reconnaître dans la décision claire, responsable, cohérente et sans ambiguïté exprimée mardi par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ramtane Lamamra, au nom de l'Etat algérien annonçant la rupture des relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc», souligne-t-il. «Cette première mesure est une réponse patriotique pour stopper et mettre fin à la politique d'obstruction et de haine développée par la monarchie marocaine et le Makhzen, la cécité de la diplomatie marocaine provocatrice, simpliste, ridicule accordant ouvertement soutien multiforme et encourageant toutes les actions subversives, terroristes et déstabilisatrices de l'Algérie, de son unité nationale, de son intégrité territoriale, sa stabilité et sa sécurité», a ajouté le militant des droits de l'Homme. Et de poursuivre : «Ces vérités établies et maintes fois confirmées nous les condamnons vigoureusement et nous les combattrons énergiquement. C'est des constantes et lignes rouges à ne plus oser franchir. Que chacun assume ses responsabilités devant l'Histoire et les peuples de la région». «La décision d'aujourd'hui de l'Algérie Nouvelle dénote qu'aucune forme de pression ne pourrait influer sur la détermination de l'Algérie qui a énormément souffert des lobbies marocaines et des voltes faces et attaques traitresses de la monarchie marocaine», affirme l'ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui.