,Pour la grande première de Leo Messi au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a bien failli gâcher la fête et laisser deux points en route contre un Olympique Lyonnais plutôt fringuant vu le contexte. Mais un but de Mauro Icardi en toute fin de match a permis au PSG de décrocher sa sixième victoire consécutive en autant de matchs. En voyant Leo Messi regarder à 360° ce Parc des Princes en fusion, avec craquage à la sauce argentine en guise de cadeau de bienvenue, juste avant le coup d'envoi, on se demande qui de l'ancien blaugrana ou des supporters parisiens étaient les plus impressionnés ce dimanche soir. Restait alors à marquer ce jour d'histoire par un but. On a bien cru que le moment était venu à la 36e minute Paris obtenait un coup franc aux 25 mètres. La Pulga pose le ballon, le Parc retient son souffle. Un ange passe alors dans le stade sur le tir (presque) parfait du numéro 30, mais l'équerre de Lopes décidait de jouer les trouble-fêtes. A l'arrivée, il faudra attendre pour voir le premier pion de la Puce sous ses nouvelles couleurs. Très intéressant en première période, Messi a un peu baissé de pieds en deuxième, au point de pousser Pochettino à le remplacer dans le dernier quart d'heure. Et à voir la tête de l'ancien Barcelonais au moment de taper dans la main de son coach, on n'était pas les seuls à se gratter la tête pour tenter de comprendre le pourquoi d'une telle décision. On ne sait si le coach parisien a reçu un coup de fil de l'émir Al-Thani avant la rencontre, toujours est-il qu'il avait choisi d'aligner son quatuor Peggi 18 (Messi-Neymar-Mbappé-Di Maria) dès le coup d'envoi, laissant à la paire Gueye-Herrera le loisir de faire le sale boulot. Le problème, qui le sera probablement toute la saison pour l'entraîneur argentin, reste l'équilibre d'une équipe dont on peine encore à définir le projet de jeu. Si tant est que Poché le connaisse lui-même... A l'arrivée, s'il ne fait que peu de doute que le carré d'As en attaque triturera bon nombre de défenses cette saison, les largesses entre les lignes ont tout de même conduit à l'ouverture du score lyonnaise sur un but de Paqueta merveilleusement servi par Toko Ekambi (54e). Neymar a relancé son club dix minutes plus tard sur penalty, mais la décision de M. Turpin de siffler cette pseudo faute de Gusto sur le Brésilien et l'absence d'intervention de la VAR risquent de faire pas mal jaser dans les chaumières lyonnaises. Le Paris Saint-Germain est un club à part et ce n'est pas le match de ce dimanche qui nous contredira. Alors que ce club peut se permettre d'aligner l'équivalent du PIB de l'Autriche sur la pelouse, et que tout le monde attendait Messi, c'est finalement un autre Argentin, Mauro Icardi, qui est venu offrir la victoire aux Rouge et Bleu au bout du bout du temps additionnel.n