Deux navires bloqués dans des ports à l'étranger ont été libérés, en attendant le déblocage de deux autres bateaux au cours de cette semaine, a affirmé le ministère des Transports. Ces deux navires relevant de la Compagnie nationale algérienne de navigations CNAN-Nord et de la Compagnie nationale algérienne de navigation CNAN-Med, ont été bloqués en raison des problèmes commerciaux.» Dans le cadre du suivi continu, par le ministère des Transports, de la situation des navires une réunion élargie à la cellule sectorielle de crise créée, a été tenue dimanche à cet effet au niveau du siège du ministère», a ajouté la même source. La rencontre a vu la présence de cadres du ministère, des Présidents-directeurs généraux (P-dg) et des directeurs généraux des différentes entreprises activant dans le domaine du transport maritime. Lors de cette rencontre, toutes les informations relatives aux navires bloqués, ont été analysées et traitées, en formulant des propositions pratiques afin de parvenir à des solutions aux problèmes techniques et financiers soulevés. Il s'agit également d'arrêter un calendrier pour débloquer ces navires tout en prenant les mesures nécessaires pour éviter de telles situations à l'avenir, ajoute le communiqué. «Les efforts consentis, à cet effet, ont permis le déblocage de deux navires relevant de la CNAN MED. Il est également prévu le déblocage de deux autres navires relevant de la CNAN NORD, durant cette semaine», selon le ministère. De son côté, le directeur général de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN-MED), Nourredine Koudil, a rassuré que «tout est pris en charge pour que ces navires bloqués puissent appareiller le plus tôt possible». Dans une déclaration à la radio nationale, le même responsable a précisé que le cargo «Timgad» est bloqué dans le port belge de Ghent, «Saoura» au port de Brest (France) et un troisième en Espagne, soulignant que le cargo «Tamanrasset» se trouve au port français de Marseille pour des raisons «purement techniques». Selon des médias étrangers, citant une inspection des autorités portuaires françaises, le blocage des navires algériens est dû à un «non-respect du droit maritime» suite à «des salaires impayés et des défaillances techniques». Evoquant, à ce propos, une exagération dans le traitement des faits, M. Koudil a reconnu tout de même «un retard de payement des employés» en citant notamment le cas de la CNAN Nord. Il a souligné toutefois que «cette histoire est aussi très exagérée dans le sens où toutes les compagnies à l'échelle internationale traversent, à cause de la pandémie du Covid-19, des crises d'ordre financier, font face à quelques soucis de finance, et ont du mal à payer leurs employés». «Il faut savoir que le contrôle des navires dans les ports est une activité courante. Il s'agit d'une activité routinière de toutes les compagnies du monde. Donc, il est tout à fait normal que nos navires soient contrôlés aussi et d'une manière minutieuse. On trouve de temps en temps quelques défaillances, mais sans grande importance», a-t-il précisé.