Les participants au 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, clôturé samedi dans la ville d'Oran, ont appelé les Etats d'Afrique à travailler ensemble pour faire face à la menace terroriste sur le continent. Le chargé des études au cabinet du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Artib Kamel, a fait savoir, lors d'une conférence de presse à l'issue des travaux du séminaire, que les participants ont insisté sur l'impératif de juguler la menace terroriste par le resserrement de l'étau sur les opportunités de son introduction aux réseaux sociaux, ainsi que sur l'implication de tous dans la lutte contre le terrorisme. Les participants ont également mis l'accent sur l'importance de tirer profit des expériences réussies qui ont fait leur preuve en matière de lutte antiterroriste, en mettant en exergue, dans ce cadre, les expériences algérienne et égyptienne. Dans ce sillage, ils ont également insisté sur la nécessité de définir les concepts et les politiques pour mettre en place des mécanismes les mieux adaptés et lutter efficacement contre les différentes menaces, le terrorisme en tête. De même, ils ont condamné le financement et le soutien de certaines parties aux groupes terroristes, appelant à assécher les sources de financement de ces groupes. Les travaux du séminaire de haut niveau, qui se sont poursuivis trois jours durant, ont vu la participation notamment de ministres des Etats membres du Conseil de la paix et de la sécurité de l'Union Africaine (UA), des membres africains au Conseil de sécurité des Nations unies ( ONU), en plus d'experts et de hauts représentants d'instances africaines, de l'Organisation des nations unies et de la Ligue arabe. Les travaux de cette rencontre, présidés par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, se sont déroulés en sessions ayant débattu de plusieurs aspects inhérents au thème principal : « assistance aux nouveaux membres africains au Conseil de sécurité des Nations unies pour préparer le traitement des questions de la paix et de la sécurité dans le continent africain ». Ils ont abordé entre autres, «la coordination pour soutenir la voix de l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU», «la bonne gouvernance en Afrique», «la menace terroriste dans le continent africain et l'amélioration des mécanismes de lutte de ce fléau ». la conférence a également abordé la question de l'amélioration de la coordination entre le Conseil de la paix et de sécurité de l'UA et le groupe A3 (Kenya, Niger et Tunisie) plus un nouveau membre de la région des Caraïbes (Saint Vincent et les Grenadines) pour soutenir la voix de l'Afrique dans le Conseil de sécurité des Nations unies.