Le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a entamé, hier, une vaste campagne de vaccination contre la Covid-19 au profit des enseignants, des étudiants et de tous les personnels universitaires. Dans le cadre de la prévention de la propagation de l'épidémie de Covid-19, notamment suite à la récente flambée des cas en Algérie, le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique organise une vaste campagne de vaccination au profit des enseignants, des étudiants et de tous les personnels universitaires, parallèlement à des actions de sensibilisation à la nécessaire vaccination pour la préservation de la santé publique. La campagne de vaccination concerne dans un premier temps, 15 villes universitaires, selon un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur, qui a annoncé la participation des cadres de l'Administration centrale et des différents partenaires sociaux (syndicats et associations étudiantes) aux actions de sensibilisation prévues. Dans l'Est du pays, la vaccination se fera au niveau de l'Université de Constantine 3 (Faculté des sciences de l'information et de la communication), l'Université de Sétif 1 (Campus d'El-Baz), l'Université d'Annaba (Campus d'El-Bouni, Faculté de droit), l'Université de Batna 1 et l'Université de Biskra. Dans le centre du pays, la vaccination est prévue à travers l'Université d'Alger 1, l'Université d'Alger 2, l'Université d'Alger 3, l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB), les Ecoles normales supérieures, l'Université de Blida 1, l'Université de Laghouat et l'Université de Béjaïa. Dans l'Ouest du pays, les établissements concernés sont l'Université d'Oran 2 (Campus Taleb-Salim), l'Université de Mostaganem, l'Université de Chlef, l'Université de Béchar et l'Université d'Adrar. Il est à noter que lors de son passage, hier, au forum de la Radio nationale, la directrice de la prévention au ministère de la Santé, Samia Hamai, a déclaré que «la forte propagation du Covid-19, ne concerne pas uniquement l'Algérie mais les pays du monde entier», en considérant que «le retard de l'arrivée de cette dernière vague est bénéfique pour notre pays, du moment où cela nous permettra de tirer les leçons des autres et prendre les précautions nécessaires». Elle a, par ailleurs, estimé que «la raison de cette propagation est en raison du faible taux de vaccination malgré la disponibilité des vaccins et des campagnes de vaccination». En outre, l'intervenante a regretté «le non-respect des protocoles sanitaires adoptés par le ministère de la Santé». Interrogée sur la disponibilité des structures hospitalières pour la prise en charge des malades, la directrice a affirmé que la troisième vague nous a donné une leçon, et depuis, nous avons adopté une stratégie de prévention par la prise de toutes les précautions et les mesures de prévention, tel que la vaccination, et la disponibilité des lits.