«Dans un premier bilan que j'ai eu l'honneur de présenter hier en Conseil des ministres, dimanche dernier, sur 877 projets d'investissement recensés, 670 ont été ouverts et vont commencer à produire après la levée d'obstacles», a indiqué hier, le Médiateur de la République Brahim Merad, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne III, affirmant, dans ce sillage, «la libération de 39.262 emplois». Depuis l'annonce de l'opération du dégel progressif de tous les projets d'investissement créateurs de richesses, les investisseurs locaux reprennent légèrement confiance et font montre d'un certain optimisme, après l'instauration par les pouvoirs publics de nouvelles mesures fiscales et financières incitatives. Selon, le Médiateur de la République, tout est fait pour rassurer les investisseurs ainsi que le marché en promettant de poursuivre les actions de suivi et de soutien des opérateurs économiques en vue d'«un redémarrage tous azimuts» de l'économie nationale, en vue d'atteindre les objectifs tracés à moyen et à long terme par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. M. Merad a réaffirmé l'attachement du chef de l'Etat à l'impulsion de l'investissement local en se focalisant, principalement, sur le renforcement de la confiance entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics. «Par sa directive n° 03 du 19 décembre 2021, le président de la République veille personnellement à la relance de l'investissement en interpellant tous les responsables à différents niveaux les invitant à la levée immédiate de toutes contraintes, par l'examen minutieux de chaque dossier en conformité avec les lois de la République», a souligné, l'invité de la radio algérienne, précisant que «les bilans détaillés des projets d'investissement seront désormais présentés à chaque Conseil des ministres», ce qui permettra un suivi et une évaluation régulière de la mise en œuvre des directives du Président Tebboune. A pied d'œuvre depuis des mois, le Médiateur de la République a réussi à apporter des réponses rapides aux différentes préoccupations des investisseurs qu'il a rencontrés sur le terrain, lors de ses multiples déplacements. Ainsi, il réceptionne leurs préoccupations et instruit leurs réclamations. «Nous avons reçu plus de 500 investisseurs au niveau du siège du Médiateur de la République et ses délégués de wilayas. Tout le monde montre sa satisfaction et nombreux sont ceux qui l'ont exprimée», a-t-il répondu à la question sur l'appréciation des investisseurs des actions mises en œuvre par les pouvoirs publics, ajoutant que «les investisseurs sont très satisfaits et soulagés de voir enfin l'acte rejoindre la parole. Ils ont bien compris que la politique du président de la République ce n'est pas des slogans creux, mais il s'agit d'une politique qui doit s'appliquer sur le terrain». Les déplacements d'une région à l'autre ont permis, selon l'invité, de se rapprocher des opérateurs économiques locaux en vue de restaurer la confiance entre eux et les pouvoirs publics. Selon M. Merad, les investisseurs locaux avaient besoin d'une bonne dose de confiance pour revenir sur le marché. «La confiance entre les investisseurs et les pouvoirs publics est déjà restaurée de par le nombre important des investisseurs reçus jusqu'à maintenant qui étaient découragés et amorphes», a-t-il indiqué, assurant qu'«ils ont repris confiance avec ce regain d'activités dans le domaine de l'investissement, dont le but principal est l'épanouissement de l'économie nationale, la création de richesses et d'emplois et la paix sociale». Dans son bilan présenté lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue dimanche, M. Merad fait état d'«un total de 58.801 requêtes enregistrées du 1er janvier au 23 décembre 2021, dont 51.253 requêtes soumises par des personnes physiques et 7.548 requêtes relatives au service public (préoccupations liées au développement local)», réitérant sa disposition pour encourager et valoriser l'engagement des investisseurs locaux, notamment, jeunes. Ce bilan confirme que le Médiateur de la République est sur la bonne voie, mais le chemin à parcourir est encore long.