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Les personnels et leurs représentants invités à rester vigilants Appel de la Confédération des syndicats algériens et la SASFP à une grève dans la Fonction publique
Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a réagi, avant-hier jeudi, en apportant des précisions sur la diffusion de communiqués émanant de certaines organisations syndicales activant principalement dans la Fonction publique et qui envisagent d'organiser un mouvement de contestation pour revendiquer notamment l'amélioration du pouvoir d'achat. « Ces syndicats regroupés au nom d'une coordination dénommée ''Syndicats Algériens du Secteur de la Fonction Publique (SASFP)'' et d'une organisation dénommée ''la Confédération des syndicats algériens (CSA)'', ne peuvent pas activer pour non-conformité à la loi en vigueur «, indique un communiqué de ce ministère. Invitant, au passage, tous les fonctionnaires et les travailleurs, ainsi que leurs représentants à rester vigilants, tout en veillant au respect de la législation du travail en vigueur. La Confédération des syndicats algériens (CSA), lit-on à travers ce communiqué, n'a pas reçu, à ce jour, le récépissé d'enregistrement de sa déclaration de constitution lui permettant d'activer légalement, et ce, pour non-conformité du dossier aux dispositions de la loi n° 90-14 du 2 juin 1990, modifiée et complétée, relative aux modalités d'exercice du droit syndical. Et la coordination syndicale dénommée Syndicats algériens du secteur de la Fonction publique (SASFP), a poursuivi la même source, n'est pas une organisation syndicale reconnue au sens des dispositions de la loi n° 90-14 sus-citée et, par conséquent, précise-t-on de même source, tout mouvement initié par cette coordination est une violation des dispositions légales en vigueur en matière d'exercice du droit syndical. « Les organisations syndicales qui se prononcent sur une grève doivent être enregistrées légalement et remplir les conditions de représentativité conformément aux dispositions de l'article 38 alinéa 2 de la loi n° 90-14 sus-visée «, fait savoir le ministère du Travail. L'appel à une grève nationale dite de solidarité impliquant, immanquablement, un ralentissement de l'activité économique et pouvant porter atteinte aux besoins essentiels de notre société, note la même source, ne peut être favorable à la recherche de la consolidation et du renforcement de la préservation d'un climat social serein et d'un dialogue social véritablement inclusif dans lequel se déroulent et s'exécutent les devoirs et obligations des parties à la relation de travail, dans le respect des dispositions législatives et règlementaires la régissant. « Les organisations syndicales concernées prendraient la responsabilité, soit d'appeler les travailleurs et les fonctionnaires à une grève nationale solidaire contraire aux dispositions de la loi, soit de commettre des actions de contestation se traduisant par une atteinte à la liberté de travail et à la continuité des services publics. Ces actions pourraient donner lieu à la prise de mesures conformément à la règlementation «, prévient-on. Et de rappeler que l'exercice du droit de grève est consacré dans la Constitution et encadré par les dispositions de la loi n° 90-02 du 6 février 1990, modifiée et complétée, relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l'exercice du droit de grève. Faisant remarquer que ce droit doit s'exercer, néanmoins, dans le respect de la procédure légale, notamment après épuisement des procédures préalables de prévention des conflits collectifs (réunions périodiques, conciliation et éventuellement la médiation). La CSA revendique l'augmentation à 100 DA la valeur du point indiciaire (actuellement fixé à 45 DA), la création d'un Observatoire national du pouvoir d'achat, la révision du dossier des primes, et l'actualisation de la prime de zone sur l'actuel SNMG au lieu de celui de 1989.