Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a évoqué lors d'une rencontre avec le ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, Bruno Jean-Richard Itoua, les perspectives de la présence d'entreprises algériennes au Congo. La rencontre s'est tenue, hier au siège du ministère, à l'occasion de la visite de M. Itoua en Algérie, puis s'est élargie aux délégations des deux pays. A ce propos, M. Arkab a indiqué que de nombreux domaines, en lien avec le secteur de l'énergie et des hydrocarbures, seront évoqués lors des trois jours de la visite qu'effectue M. Itoua en Algérie. Cette visite sera couronnée, a-t-il relevé, par la signature de plusieurs accords dans le domaine du développement des relations dans le secteur des hydrocarbures, «pour qu'elles atteignent le même niveau des relations entre les deux pays dans les autres domaines». M. Arkab, a évoqué, en outre, la perspective de «la présence des entreprises algériennes au Congo qui participeront au développement du secteur des hydrocarbures et l'industrie pétrolière dans ce pays». Qualifiant d'«importante» la séance de travail tenue avec son homologue congolais et la délégation qui l'accompagne, le ministre a précisé que cette rencontre a permis d'aborder différents axes dans le cadre des échanges entre les deux parties, notamment l'industrie pétrolière et gazière et l'industrie de transformation des hydrocarbures. Pour sa part, M. Itoua a affirmé que «la consolidation» des relations «anciennes et historiques» entre les deux nations a été au cœur des échanges entre les deux ministres, rappelant que l'Algérie et le Congo ont toujours eu des points «très convergents» sur le plan politique, diplomatique et international. M. Itoua a souligné que les relations dans le domaine des énergies en général et des hydrocarbures en particulier «n'étaient pas à leur niveau et n'étaient pas visibles», comparativement aux relations entre les deux pays dans les autres domaines. Cette visite «voulue» entre les deux pays au plus haut niveau, vise ainsi à «emmener la coopération sur le plan énergétique, pétrole et gaz, au même niveau que l'amitié entre les deux pays», a-t-il expliqué. Le ministre congolais a, par ailleurs, insisté que les deux pays «ont tout à gagner», que ce soit les deux ministères, les deux compagnies nationales ou encore les autres institutions et les agences qui existent. «Nous venons ici auprès d'un pays (Algérie) qui a atteint la maturité dans l'industrie énergétique et nous devons être fiers de cela en tant qu'Africains», a-t-il déclaré en relevant que le Congo est en pleine «réorganisation et réforme» de son secteur (hydrocarbures et énergie). Indiquant que cette visite sera marquée par la signature de protocoles d'accord M. Itoua a mis en avant le rôle que joue l'Algérie comme «charnière entre l'Afrique et l'Europe», mais aussi son rôle sur le plan continental, réaffirmant sa fierté de «ce que l'Algérie fait, de ce que Sonatrach fait».