Le Forum économique mondial s'est tenu à Davos, en Suisse, du 22 au 26 mai dernier et a rassemblé un millier de personnes : chefs d'Etats, politiciens, patrons, économistes, journalistes, membres d'ONG se sont réunis dans le but louable «d'améliorer le monde». Vœu pieux s'il en est. Parmi tous ces « philanthropes » figuraient le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, le chancelier allemand Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, mais surtout, en vedette, l'incontournable et omniprésent Volodymyr Zelensky, qui a prodigué ses conseils à l'assemblée pour combattre « la force brute » qui a envahi l'Ukraine et qui menace le monde, conseillant de cesser tout commerce avec la Russie et d'appliquer des sanctions maximales, exhortant à ne pas attendre que la Russie attaque avec des « armes spéciales, chimiques, ou biologiques, ou nucléaires » et mettant en garde contre les risques de famine sur le continent africain à cause de la guerre. Et dire que ce clown donne des injonctions aux décideurs occidentaux... Il a terminé en parlant de la reconstruction des villes ukrainiennes, un appel du pied pour obtenir encore plus d'argent. Pourtant Volodymyr n'est pas sur la paille, loin de là. Le monde semble avoir oublié qu'il a figuré en bonne place dans les Pandora Papers il n'y a pas si longtemps, en automne 2021 exactement. D'après l'enquête des journalistes, il a bénéficié, avec ses partenaires, d'un réseau de sociétés offshore basées dans les îles Vierges britanniques, à Chypre et à Belize, qui ont permis l'acquisition de trois appartements luxueux pour une somme d'environ 7,5 millions de dollars dans la capitale britannique, à Baker Street, quartier chic londonien. En 2019, pour ressembler à l'image d'homme intègre luttant contre la corruption endémique dans son pays qui lui avait permis d'être élu, Zelensky a cédé les parts d'une des sociétés, mais il a pris des dispositions pour que sa femme Olena Zelenska continue d'en percevoir les dividendes. Les partenaires en affaires de Zelensky sont issus de sa ville natale, Kryvyï Rih, dans le sud de l'Ukraine, ou de sa société de production Kvartal 95, et ils occupent tous des postes-clés dans son gouvernement. Ils étaient les bénéficiaires d'un réseau offshore d'entreprises qui ont reçu 41 millions de dollars de paiements en provenance de Privatbank, institution financière ukrainienne cofondée par l'oligarque Ihor Kolomoïsky et dont celui-ci était directeur. Tous les documents relatifs à l'enquête journalistique des Pandora Papers sont consultables sur Internet. Quoi qu'il en soit, en 2016, Privatbank qui était alors première banque du pays, a été nationalisée précipitamment après un détournement de 5,5 milliards de dollars. Nous avons déjà mentionné Ihor Kolomoïsky, le mentor de Volodymyr Zelensky, dans un article précédent. C'est un personnage très intéressant : juif, israélien, il est aussi l'ami des dirigeants bandéristes et nazis de Pravy Sektor, parti politique qui se dit l'héritier de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale contre l'Union soviétique et pour les forces de l'Axe, et dont les membres actuels distribuaient le livre d'Adolf Hitler « Mein Kampf » sur la place Maïdan. Kolomoïsky finance aussi les bataillons nazis Azov, Aidar, Donbass, Dnipro 1, ce dernier étant aussi appelé « bataillon Kolomoïsky » en raison de son financement s'élevant à 10 millions de $ attribués par le milliardaire israélien. En 2010, celui-ci a été nommé président du Conseil européen des communautés juives qu'il a quitté pour fonder l'Union juive européenne, devenue Parlement juif européen, inauguré le 16 février 2012 et qui est basé à Bruxelles. Il faudra nous expliquer comment on peut être à la fois juif, israélien et ami des néonazis ukrainiens jusqu'à financer leurs bataillons. Et qu'on ne nous dise pas que Pravy Sektor qui fait la promo de Mein Kampf n'est pas un parti nazi ! Mais cela nous éloigne de Davos. Quoique pas tant que ça puisque les nazis ne sont jamais bien loin des capitalistes. Les deux PDG des entreprises pharmaceutiques gémissaient à Davos de devoir jeter des millions de doses de vaccin à l'égout car plus personne ne veut se faire vacciner. Bancel : « C'est triste à dire, je suis en train de jeter 30 millions de doses à la poubelle parce que personne n'en veut. Nous avons un gros problème de demande… et nous nous efforçons de créer une demande dans les pays… » On peut se demander ce qu'il veut dire par « nous nous efforçons de créer une demande dans les pays ». Et Bourla : « Il y a un excédent de 7.000.000.000 de doses de vaccin Covid dans les entrepôts mondiaux parce qu'il n'y a pas assez de populations éduquées qui pensent que les vaccins fonctionnent bien ». Quand on voit les effets secondaires de leurs vaccins, on comprend que les gens peu « éduqués » refusent désormais de se faire vacciner. La représentante d'Oxfam qui était présente à Davos aussi a déclaré en souriant devant les PDG de Pfizer et Moderna : « le Covid a été l'un des produits les plus rentables de tous les temps toutes les 30 heures, un nouveau milliardaire a été créé pendant la pandémie ». Oui, vous avez bien lu, en parlant de « produit », elle a dit « le covid », et non « le vaccin ». Mais que les PDG du big pharma se rassurent, le monkeypox (« moneypox » comme disent nos amis anglophones farceurs) ou variole du singe fait son apparition et va bientôt renflouer les caisses. D'ailleurs Bill Gates se pourlèche déjà les babines, lui qui a promis au monde des virus pandémiques nouveaux et améliorés et dont la fondation est le principal financeur de l'OMS à raison de 194 millions de dollars en 2019, ce qui lui permet d'être de facto aux commandes de l'Organisation mondiale de la Santé. Sachant qu'il est en plus le principal financeur de l'alliance GAVI, l'Alliance pour les vaccins, il y a de quoi saliver, non ? Et comme il le reconnaît lui-même : « Les vaccins n'ont pas beaucoup de durée, et ils ne sont pas bons pour bloquer les infections », on sent venir le multi dosage à répétition. Ce qui est vraiment très étrange, c'est que lorsque l'on regarde une carte du monde, on s'aperçoit que le virus de la variole du singe ne se trouve que dans les pays du bloc occidental. A propos de ce nouveau marché juteux du monkeypox, le Général Igor Kirillov, commandant de la Force de protection chimique et biologique des forces armées russes, a déclaré récemment que la variole du singe a été importée du Nigeria (tiens tiens, la Fondation Bill et Melinda Gates est très impliquée au Nigeria...), où travaillent au moins quatre laboratoires biologiques des Etats-Unis, mettant en garde sur le fait que les flacons contenant l'agent pathogène de la variole provenant des laboratoires américains pouvaient tomber entre les mains de terroristes. En outre, les Etats-Unis, l'Ukraine, l'Allemagne et la Pologne, contrairement à la convention sur les armes biologiques, n'ont pas informé l'ONU des expériences conjointes, selon le ministère de la Défense russe qui a publié des photos des biolabs du Nigeria ainsi qu'une carte montrant leur implantation. Le ministère de la Défense russe atteste également que des instructeurs américains ont formé des experts ukrainiens à la réponse d'urgence aux épidémies de variole, ajoutant que le retour de l'agent de la variole, qui intéresse le Pentagone, sera une catastrophe mondiale pour toute l'humanité. La Russie a également demandé à l'OMS d'enquêter sur les activités des laboratoires nigérians financés par les Etats-Unis à Abuja, Zaria et Lagos. Par ailleurs, et cela confirme les propos du ministère de la Défense russe, en 2019, l'armée américaine avait annoncé qu'un nouveau vaccin contre la variole et la variole du singe, avait été étudié à Fort Detrick, le célèbre centre de recherche biologique militaire près de Washington, et avait a été approuvé par la FDA (Food and Drug Administration). Sachant que les Etats-Unis ont fait des recherches sur les chauves-souris avant deux épidémies de SRAS, toutes les suppositions sont permises. Par Mohsen Abdelmoumen